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Le 'Hatam Sofer

Samedi 10 Octobre 2009 | 18h44   Vue : 367 fois
 
 
 
 



      Le ‘Hatam Sofèr (Rabbi Moché Schreiber de son vrai nom, né le 26 septembre 1762 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne) est l'une des grandes figures du judaïsme européen du XIXe siècle.

      Il était le fils du Rav Chémouèl et de la Rabbanite Reizel Sofèr. Dés l'âge de quatre ans, il se fait connaître par son intelligence et sa finesse d’esprit. Il demanda à son Rav, pourquoi le verset dans Béréchite, au sujet de la création de l’homme, disait « Il prit la terre de la terre », argumentant qu’il était évident que la terre venait de la terre et que ce verset devait certainement nous apprendre quelque chose de plus. Le Rav ne répondit rien et Moché pensa qu’il devait à nouveau poser sa question. Quand il la reposa, la Rav le gifla.

      Rav Chémouèl, le père de Moché, se rendit chez le Rav Adler, l’un des grands de la génération, à qui il raconta l’incident. Le Rav Adler conseilla au Rav Chémouèl de se charger lui-même de l’éducation de son fils, ce qu’il fit en y investissant toute son énergie, conscient qu’il s’occupait d’un futur grand du peuple juif. A sept ans, il termina l’étude du traité Bétsa. A l’âge de neuf ans, il alla étudier au Bèt Hamidrach de Rav Adler.

      Un incident qui a changé le cours de sa vie, se produisit lorsque Rav Moché était âgé de dix ans. Rav Moché faisait une Dracha sur une question ardue qu’avait posée son grand père maternelle, le Rav Schotten surnommé le Maharchach et affirma que la question n’était pas si difficile que ça.

      Le père de Rav Moché, Rav Chémouel, qui était présent, se mit en colère en entendant les propos de son fils, et dit que même s’il était doué, il devait apprendre à contrôler ses paroles. Il gifla alors son fils. Rav Adler dit à Rav Chémouèl que désormais, c’est lui-même qui allait s’occuper de son fils, au plan spirituel et matériel. Par la suite, de 13 à 16 ans, Rav Moché étudia dans la Yéchiva de Rav Sheyer à Mayence, puis il retourna à Francfort auprès de ses parents et du Rav Adler.


Shabbataï Tsvi dans sa prison en Turquie
      Ce dernier était un mystique et un faiseur de miracles dans une ville qui ne les appréciait guère.

      Certains à Francfort craignaient que le Rav Adler ne soit un disciple de Shabbataï Tsvi, le faux-Messie et il y eut alors une grande controverse à son sujet. Rav Moché demeura fermement aux côtés de Rav Adler. Ce dernier fut contraint de quitter la ville et d’accepter de devenir Rav de la ville de Boskowitz en Moravie.

      Sans hésitation, Rav Moché accompagna son Rav dans cette ville. En 1786, suite à de nouvelles controverses, Rav Adler quitta Boskowitz en compagnie de son jeune disciple pour retourner à Francfort. En 1787, Rav Moché se maria avec la fille du Rav de Prosnitz.


Synagogue de l'époque à Mattersdorf
      Pendant sept ans, Rav Moché a été soutenu par son frère, Rav Hirsch, et il se consacra totalement à l’étude de la Tora jusqu'à ce que Rav Hirsch ait perdu tout son argent.

      Quand Rav Moché vit que son épouse fut obligée de vendre son fichu du Chabbate pour acheter le vin pour le Kiddouch, il accepta à contrecœur de devenir Rav dans la ville de Dresnitz en Moravie. Après cinq ans à Dresnitz, Rav Moché alla à Mattersdorf, où la communauté s'était engagée à soutenir sa Yéchiva. Au bout de quatre ans, la communauté n’arriva plus à soutenir celle-ci.


Intérieur du caveau du 'Hatam Sofèr à Bratislava
      La ville de Neustadt accepta de la prendre à sa charge. Une semaine avant le départ du ‘Hatam Sofèr pour Neustadt, le 18 Adar 5562 (1801), un feu se propagea dans le quartier juif de Mattersdorf, et tous les plans de Rav Moché ont dû être changés.

      Le feu ne provoqua pas de mort, mais toutes les maisons de la communauté furent détruites par les flammes. Seule une maison resta intacte, celle du ‘Hatam Sofèr. Il décida de rester en ville pour aider à sa reconstruction. Il fit prévenir toutes les communautés d’Europe qu’il fallait aider à la reconstruction de Mattersdorf. Rapidement, de l'argent, des vêtements et de la nourriture, arrivèrent et furent distribués aux pauvres et aux sans-abri.

      Le fils du ‘Hatam Sofèr, Rav Chlomo Sofèr, rappelle que pendant cette période, son père n'a jamais pu ni voulu dormir dans un lit, afin de s’associer à la douleur des juifs de Mattersdorf. Lorsque celle-ci fut reconstruite, le ‘Hatam Sofèr devint Rav de Presbourg en 5567(1806), et cela malgré l’opposition des réformés de la ville. Il occupa ce poste durant 33 ans.


Amshel Mayer de Rothshild
      Le Baron de Rothschild était un grand admirateur du ‘Hatam Sofèr. Il voulut créer le poste de Grand Rabbin de l’empire Austro-hongrois, pensant y nommer Rav Moché. Mais celui-ci rejeta l’idée.

      Après le décès de sa première épouse, Rav Moché épousa la fille de Rabbi ‘Akiva Eiger. Sa Yéchiva continua de se développer. Il était comme un père pour ses étudiants, s'occupant de tous leurs besoins avec un amour véritable.

      Lorsque Rav Moché voyait des étudiants en Tora vêtus de vêtements et de chaussures sales, il disait : « Une personne qui est particulièrement attentive à son apparence mais pas à son âme est comme un tas d'ordures recouvert de roses. Mais une personne qui se soucie de son âme et pas de son apparence est comme un vase de roses recouvert d’ordures. Celui qui voit les ordures est dégoûté et s’en va ».


Rabbi 'Akiva Eiger
      Le ‘Hatam Sofèr mena une bataille violente contre les Maskilim (les réformés). Il fut aidé dans sa lutte par Rabbi ‘Akiva Eiger , Rav Mordékhaï Banèt de Nikolsberg, Rav Yossèf Chaoul Natanson de Lemberg, Rav Betzalel Ranceborg de Prague et tous les autres grands maîtres de la génération.

      Le ‘Hatam Sofèr continua cette lutte jusqu’à son dernier jour. Il était imprégné d’un amour profond pour Erèts Israël. A Soukkote 5600 (1839), le ‘Hatam Sofèr tomba malade et demanda que son lit soit transporté dans la Soukka.


Entrée du Tombeau
du 'Hatam Sofèr
      La nuit de Hocha’ana Rabba, le Tsadik surmonta sa douleur et commença à étudier la Tora avec une ardeur qui forçait l’admiration.

      A Sim’ha Tora, on organisa un office dans sa maison et il fut appelé comme ‘Hatane Tora. Alors, d’une voix tranquille, il fit un commentaire éblouissant, étonnant les médecins de sa vigueur surhumaine.

      Le 25 Tichri (3 octobre 1839), son état de santé se dégrada. Entouré par ses étudiants, il pleura en récitant le Chéma’ Israël et rendit son âme pure à son Créateur. Sa tombe est à Bratislava, mais comme le cimetière a été détruit par les nazis, sa tombe se trouve dans une caverne complètement rénovée qui est aujourd’hui connue de tout le monde.



Vile de Bratislava aujourd'hui





   


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