Einstein croyait-il en D-ieu ?

 


Deux citations de Albert Einstein.

La première extraite de son livre autobiographique Mon univers... Il y a aussi l'expérience religieuse qui, il est vrai, est très rare à l'état pur. Je l'appellerai religiosité cosmique. Elle est presque incompréhensible pour celui qui n'en a pas une étincelle. La personne ressent la vanité des désirs et des aspirations humaines ainsi que la grandeur et l'ordre extraordinaire qui règnent dans la nature et dans le monde de la pensée.

L'individu perçoit sa propre existence comme une geôle, et désire la globalisation de l'existence dans le sens d'une union parfaite, emplie d'intelligence et de raison.

La deuxième est tirée de son livre Ma foi :

"Ma foi provient d'un sentiment d'humilité et d'admiration envers le pouvoir suprême, infini, qui se dévoile à travers de misérables détails que nous pouvons percevoir au moyen de notre petite et faible intelligence".

Il faut noter que Albert Einstein, le génie de la science, était un fervent croyant en D-Ieu 

Harry G. conférencier en psychologie raconte :

"je suis né en Belgique et j'ai reçu une éducation basée sur la culture française. Lorsque j'étais adolescent nous avons émigré aux Etats-Unis où je me suis imprégné de la culture anglo-saxonne. J'étais ivre de liberté, d’égalité et d'honneur qui génèrent chez américain un orgueil patriotique."

Quelque part, je savais que j'étais juif mais aux E.U. cela n'a aucune importance. Juifs, Italiens, Irlandais, Polonais, nous sommes tous des Américains égaux.

Après mon service militaire, je me suis joint au Chomèr Hatsa'ir (mouvement de jeunesse juif sioniste non religieux à l'idéologie marxiste) afin de renforcer ma conscience juive à cette époque là, j'étais entraîné par la mode de l'extrême gauche, ce qui me poussa à rejoindre le Chomèr Hatsa'ïr où je me divertissais et recevais une éducation idéologique, complétant ainsi mes études des cultures française et anglaise à l'université. 


Université de Princeton

Une des activités que nous avons eues, fut une visite à Princeton chez le Pr. Einstein alors déjà très âgé. Nous étions venus lui annoncer notre départ en Israël. Nous voulions nous imprégner directement de sa grande personnalité et de son génie scientifique qui renforçait notre fierté juive. Il nous fit visiter son laboratoire, parla en faveur de l'état d'Israël et conversa avec nous.

L'un des étudiants posa une question :
 

"Professeur tous les secrets de l'univers vous sont connus".

 Einstein, poli et souriant jusqu'alors, l'interrompit et dit : 

"Seul D-ieu dans les cieux connaît tous les secrets de l’univers".

 Nous étions ébranlés, nous qui avions reçu une culture athée et marxiste, nous nous retrouvions en face d'un grand savant qui proclamait haut et fort sa croyance en D-ieu !

Einstein remarqua notre soudaine réticence et ajouta :

"l'extraordinaire agencement de la nature prouve l'existence d'un D. créateur de tous les mondes ; que croyez-vous que les lois de la nature sont un jeu de dés ?"

Autre histoire tirée de la revue américaine "Réparation de l'âme".

Un groupe d'étudiants juifs, en partie membres des mouvements de jeunesse juifs sionistes aux E.U., rendirent visite à A. Einstein, à la prestigieuse Université de Princeton.   

L'un d'eux questionna Einstein :
- "Qu'y a-t-il au-dessus de l'atmosphère ?"
- "L'ionosphère".
- "Et au-dessus de l'ionosphère ?"

Einstein répondit :
"Là bas commence le chemin qui conduit à la synagogue..."

Dans son livre Ma foi , Einstein écrit :

"La plus belle expérience que l'on puisse vivre est le mystère. Il est à l'origine des croyances et de la science véritable. Celui qui est étranger à cette expérience et qui n'est pas capable d'être émerveillé, d'être plein de ferveur et de crainte est considéré comme mort !"

Il ne comprend pas que ce qui est au-dessus de notre entendement existe réellement et se dévoile à nous avec l'intelligence la plus exceptionnelle et la beauté la plus merveilleuse que nos pauvres moyens ne peuvent capter que de la manière la plus primitive. C'est cette connaissance, ce sentiment qui est le centre de la véritable religiosité.