Une attaque terroriste sanglante a frappé une célébration de Hanouka à Bondi Beach, à Sydney, provoquant une onde de choc bien au-delà de l’Australie. L’attentat, survenu lors de la première nuit de la fête, a coûté la vie à au moins douze personnes et fait des dizaines de blessés, visant directement la communauté juive réunie pour l’événement « Hanoukah by the Sea ».
La tuerie a été stoppée grâce à une combinaison décisive de courage civil et d’intervention policière rapide. Un passant non armé, faisant preuve d’un sang-froid exceptionnel, a affronté l’un des assaillants, parvenant à le désarmer et à créer un espace vital permettant à de nombreux participants de fuir. Quelques instants plus tard, les forces de police de Nouvelle-Galles du Sud, déjà déployées dans le secteur en raison de la sensibilité des événements communautaires juifs, ont neutralisé les deux terroristes : l’un a été abattu sur place, le second interpellé grièvement blessé. Les autorités ont confirmé qu’il n’existait plus de menace immédiate, tandis que des objets suspects, possiblement explosifs, découverts dans un véhicule lié à l’attaque, font toujours l’objet d’investigations.
Le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, a salué l’acte du civil, le qualifiant de « véritable héros », affirmant que son intervention avait sans aucun doute sauvé de nombreuses vies. Les images de la scène, largement diffusées, ont profondément marqué l’opinion publique australienne.
Sur le plan international, l’attaque a suscité de vives réactions en Israël. Une source sécuritaire israélienne a indiqué que, sans attribuer formellement l’attentat à l’Iran à ce stade, les services de renseignement examinent sérieusement l’hypothèse d’une opération orchestrée par le Hezbollah, possiblement en représailles à des actions militaires israéliennes récentes. « L’attaque était prévisible, le pays étant depuis longtemps une cible », a précisé cette source, soulignant qu’aucune conclusion définitive n’avait encore été arrêtée.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, s’est dit « choqué par la fusillade meurtrière lors d’un événement de Hanouka à Sydney », dénonçant ce qu’il considère comme l’aboutissement de deux années de montée continue de l’antisémitisme en Australie. Il a mis en cause les slogans haineux appelant à la violence, estimant qu’ils avaient quitté le terrain verbal pour se traduire en actes meurtriers, et a appelé le gouvernement australien à assumer ses responsabilités face aux nombreux signaux d’alerte antérieurs.
Le président israélien Isaac Herzog a, pour sa part, exprimé la solidarité d’Israël avec les blessés et les familles endeuillées, affirmant que « les prières d’Israël les accompagnent depuis Jérusalem ». Il a exhorté les autorités australiennes à agir avec fermeté contre ce qu’il a qualifié de « vague massive d’antisémitisme », rappelant que de tels avertissements avaient déjà été adressés à plusieurs reprises à Canberra.
Alors que l’enquête se poursuit pour établir les responsabilités et les motivations exactes de l’attaque, l’Australie pleure les victimes d’un attentat qui a frappé en plein cœur une célébration censée incarner la lumière, la résilience et la joie. Les hommages affluent, tandis que la question de la sécurité des communautés juives et de la lutte contre l’antisémitisme s’impose désormais avec une urgence renouvelée.

Parmi les personnes assassinées figure le rabbin Eli Schlanger הי״ד, figure respectée et aimée de la communauté, homme de piété et de dévouement public, engagé de longue date dans les besoins collectifs, et secrétaire du tribunal rabbinique de Sydney.
Sa disparition a été ressentie comme un coup de tonnerre. Ceux qui ont travaillé à ses côtés témoignent d’un choc profond et d’une incrédulité persistante face à une perte aussi brutale.