« Je souhaite à ma fille de ne jamais avoir à vivre la vie que je vis, avec tant de violence, tant de destructions de maisons », a lancé le réalisateur palestinien Basel Adra, Suscitant un tonnerre d’applaudissement dans la salle.
Le monde du cinéma égal à lui-même, englué dans son carcan idéologique de bobos-gaucho-wokistes bien pensant et anti Israélien.
Le ministre israélien de la Culture, Miki Zohar, a qualifié lundi l’attribution d’un Oscar au documentaire israélo-palestinien « No other land » de « triste moment pour le monde du cinéma ».
« La liberté d’expression est une valeur importante, mais faire de la diffamation d’Israël un outil de promotion internationale n’est pas de l’art, c’est du sabotage contre l’État d’Israël, surtout après le massacre du 7 octobre (2023) et la guerre en cours »,
Le documentaire « No other land » ("Pas d’autre terre"), qui relate l'intrusion des Palestiniens dans une zone militaire d'entraînement au sud du mont Hébron, a remporté l'Oscar du meilleur film documentaire. Ce film, qui raconte l’histoire d’une famille locale, donne une vision unilatérale de l'expropriation et de l'occupation, présentant les soldats de Tsahal et les Israéliens vivant dans la région comme des criminels. Mais quelle est la vérité ? Tous les détails ci-dessous.
Lors de la cérémonie des Oscars qui s'est tenue cette nuit (du dimanche au lundi) à Hollywood, un film documentaire accusant Tsahal de mener des campagnes de destruction et de massacres a été primé.
En réalité, il s’agit d’une intrusion illégale de Palestiniens dans une zone d’entraînement militaire de Tsahal, que la Cour suprême israélienne a ordonné d’évacuer. L’organisation Regavim réagit : "L’État d’Israël ne doit pas abandonner la bataille de l’information."
Le documentaire "Pas d’autre terre", qui a reçu hier soir l’Oscar du meilleur film documentaire, suscite un vif débat en Israël. Il se concentre sur l’intrusion des habitants arabes du village de Yatta dans la zone militaire 918, située au sud du mont Hébron et connue sous le nom de Massafer Yatta. Cette zone est utilisée par Tsahal et les forces de sécurité israéliennes comme terrain d’entraînement depuis des décennies. L’intrusion massive dans cette zone a gravement perturbé les entraînements militaires, et la Cour suprême israélienne a statué que cette invasion était illégale et que Tsahal était en droit d’évacuer les intrus pour reprendre ses activités.
Le film présente Israël comme un État oppresseur, portant atteinte de manière systématique aux villageois vivant sur ces terres depuis des générations. Selon ses créateurs, "les soldats de Tsahal et les colons ont profité de la guerre pour mener des massacres, tirer sur des civils et les menacer".
Pourtant, comme cela a été démontré précédemment, Israël a déclaré cette région zone militaire au début des années 1980, après avoir confirmé qu’aucune installation permanente n’y existait, et ce pour des raisons de sécurité. Avec le temps, des habitants du village voisin de Yatta y ont construit des bâtiments sans autorisation. Lorsqu’ils ont reçu des ordres de démolition, ils ont saisi les tribunaux israéliens pour tenter d'obtenir gain de cause.
Les procédures judiciaires devant la Cour suprême ont duré près de vingt ans, au cours desquels toutes les actions d’application de la loi ont été gelées. Pourtant, la construction illégale s’est poursuivie malgré ces interdictions, dans une totale mauvaise foi. Au cours du procès, l’État israélien a présenté des images aériennes prouvant de manière irréfutable qu’aucune installation permanente n’existait avant la déclaration de la zone militaire. Le verdict a été sans équivoque : l’intrusion, qui comptait alors des centaines de constructions illégales, devait être évacuée.
Le film, qui suit l’histoire d’une famille locale, adopte une vision biaisée, mettant exclusivement en avant l'expropriation et l'occupation, et dépeignant les soldats de Tsahal ainsi que les Israéliens vivant dans la région comme des criminels.
Les créateurs du documentaire ignorent totalement ces faits ainsi que d’autres éléments nuisant à l’image des protagonistes du film. Parmi ces éléments figure notamment le fait que la principale source de revenus et de fierté de la famille présentée dans le film est une station-service illégale, ne respectant aucune norme environnementale. De plus, le documentaire passe sous silence l'implication illégale d'acteurs étrangers, principalement l'Union européenne, qui finance et dirige la construction illégale dans cette région en violation des Accords d’Oslo et des lois israéliennes.
Meir Deutsch, directeur général de l'organisation Regavim, déclare : "Il s'agit d'un film de propagande servant le faux récit palestinien et visant à délégitimer Israël sur la scène internationale, dans le but de provoquer des boycotts et des sanctions contre les soldats de Tsahal. Ce documentaire est utilisé par des militants pro-palestiniens pour promouvoir des actions politiques et judiciaires contre Israël. Pour cela, il dépeint l’État de droit israélien comme illégitime et entrave la capacité du pays à maintenir l'ordre et à appliquer la loi en Judée-Samarie."
"Israël ne doit pas abandonner la bataille de l’information et doit montrer au monde la vérité historique. Parallèlement, il doit empêcher l’entrée en Israël d’anarchistes étrangers qui opèrent en Judée-Samarie et attisent les tensions sur le terrain. Car en réalité, il n’y a pas d’autre pays."
Eliram Azulay, président du conseil régional, ajoute : "Nous qui vivons sur place, nous connaissons la vérité : c’est la même propagande et les mêmes mensonges que ceux du Hamas, qui cherche à présenter les Arabes comme des victimes et des opprimés alors que leur véritable objectif est de créer un État palestinien de facto en encerclant progressivement les implantations israéliennes. Les anarchistes autour d’eux attisent les tensions pour obtenir de belles images à diffuser dans la propagande palestinienne."
"J’appelle le ministre de la Défense à appliquer la décision de la Cour suprême et à organiser immédiatement une opération d’évacuation de toutes les constructions illégales. Il n’y a pas de meilleur moment pour le faire. Israël doit renforcer sa communication internationale pour révéler la vérité : ils veulent expulser tous les Juifs du mont Hébron, comme de toute autre région d’Israël."