Il a commencé a chercher, et petit a petit il a trouvé un livre de prières juives, il a cache les franges de son Talite sous son habit de prêtre, et il a commencé à respecter les commandements. « Je n’ai rien à reprocher aux chrétiens, rien qu’a moi-même. Un juif restera toujours juif ». Il a suffi que Daniel Feldstein s’éloigne assez d’Israël, qu’il commence à étudier dans un séminaire pour prêtre de Munich, pour que son identité juive se réveille. « J’ai commence a faire le lavage des mains, à dire les bénédictions, même pendant les cérémonies je lisais le Sidour, je le couvrais pour que personne ne le voit. Plus tard, j’ai mis une Mézouza dans ma chambre », raconte-t-il.
Feldstein est né d’une mère juive en 1974, en Ukraine. A l’âge de 21 ans, il a décidé de faire son Alyah en Israël tout seul, et de faire son service militaire au sein de Tsahal. « J’étais un soldat isolé, sans famille, et même après je suis resté seul. J’étais toujours en recherche de spiritualité parce que je n’ai pas réussi à me lier à Israël, à sa société et à sa langue », raconte-t-il.
Selon lui, la chrétienté a fourni un refuge à sa solitude et son aliénation. Il a commencé à visiter les églises, et à devenir ami avec des prêtres et des moines. En 2005 il a été baptisé a Yaffo selon la tradition de l’église latine, et deux ans après, il a décidé d’abandonner Israël. « Il n’y avait plus rien qui m’intéressait, je ne me suis pas du tout identifié à l’Etat juif, ni avec ce qu’il s’y passe ». Fedelstein a décidé de se consacrer à des études de prêtre à l’église de Munich, mais cet éloignement a réveillé en lui des questions d’identité. « La-bas, je me suis soudain senti déconnecté d’Israël, cela a changé toutes mes perspectives ».
Source : JSS news