![]() Lors d'un voyage en Israël, le Rav Berel Wein s'était rendu à l'office du matin dans une synagogue de Jérusalem. Contrairement à la disposition des sièges de sa synagogue habituelle, qui sont alignés en rangées, il y avait là, le long des murs, des tables et des bancs, de telle sorte qu'il voyait nécessairement les fidèles qui lui faisaient face. ![]() Le Rav Wein est habitué à voir en Israël des types humains très différents et peu de choses l'étonnent dans ce domaine, mais là, il s'agissait de tout autre chose : cette famille-là était sans aucun doute aryenne. Ce qui était encore plus digne d'attention que leur physionomie particulière, c'était le sérieux et l'intensité avec lesquels ils priaient. Les enfants se tenaient remarquablement bien et suivaient l'office avec une concentration sans défaillance. C'était, pour le Rav Wein habitué aux enfants américains plus décontractés, une expérience inhabituelle. Rav Berel Weill Après l'office, le Rav confia à un ami que cette famille lui avait fait une excellente impression. Le Todtenkopf (tête de mort) "Je suis né en Allemagne où j'ai passé mon enfance. Mon père était officier dans l'escadron d'élite de la Gestapo chargé des exécutions, le Todtenkopf (tête de mort). ![]() "Voici environ un an, nous avons appris que mon père n'allait pas très bien. Ma femme a pensé que ce serait une Mitsva d'aller lui rendre visite et de lui faire connaître ses petits-enfants. ![]() " Il me répondit : "Je ne vois vraiment aucune raison à cela, quoique, un jour, à Francfort, lors d'une rafle, j'ai eu l'occasion de sauver la vie de trois petits garçons juifs cachés dans un orphelinat catholique. |



