CHAPITRE 8 : Les préparatifs pour le Séder
. Les Matsote (pains azymes)
. Le Maror (herbes amères)
. Le ‘Harossete
. Le Karpasse (céleri ou persil)
. L’eau salée
. L’os (morceau de viande grillée)
. L’oeuf
. Le vin
. La disposition du plat du Sédèr
CHAPITRE 9 : Les Mitsvote qu’on doit accomplir durant la soirée du Sédèr
. La Mitsva d’être accoudé
. Celui qui a oublié de s’accouder
. Qui a le devoir de s ‘accouder et de quelle manière?
. Les quatre coupes de vin
. Qui a le devoir de boire ces coupes?
. La quantité à boire
. La première coupe
. La deuxième coupe
. La troisième coupe
. La quatrième coupe
. Le verre du Prophète Eliyahou
CHAPITRE 10 : Le déroulement du Sédèr
. Kadèch (Le Kiddouch)
. Le Kiddouch le samedi soir
. Our’hats (Le lavage des mains)
. Karpasse
. Ya’hats (Division de la Matsa intermédiaire en deux parties)
. Maguid (Le récit de la Hagada)
. Hala’hma ‘anya
. Ma nichtana
. ‘Avadim hayénou
. Vé hi ché’ameda la’avoténou
. Dam vaéch vétimrote 'achane דם ואש ותמרות עשן
. Matsa zo
. Maror zé
. Léfikhakh
. Ro’htsa (Lavage des mains avant repas)
. Motsi-Matsa (Bénédictions sur les Matsote)
. Les bénédictions
. Maror (herbes amères)
. La laitue
. Le raifort
. Quelle est la quantité de Maror qu’il faut manger?
. Korèkh (sandwich de Maror et de Matsa)
. Choul’hane ‘Orekh (le dîner)
. Tsafoun (consommation de l’Afikomane)
. Celui qui a oublié de manger l’Afikomane
. Barekh (actions de grâce - Birkate Hamazone)
. Hallel (Louanges, deuxième et principale partie)
. La quatrième coupe de vin
. Nirtsa (Agréé)
. La récitation du Chéma’ avant de se coucher
Les préparatifs pour le Séder |
Les Mitsvote à accomplir durant la soirée du Sédèr |
Nos Sages nous ont ordonné de manger et de boire en nous accoudant, afin d’exprimer par cet acte notre liberté. En effet les rois et les princes avaient pour habitude de s’accouder quand ils se mettaient à table. Il faut donc s’accouder principalement durant le repas et cela inclut la consommation des Matsote (ainsi que le Korèkh et l’Afikomane) et l’ingestion des quatre coupes de vin. Par contre il vaut mieux s’abstenir de s’accouder lors du récit de la Hagada et quand on récite les bénédictions (Chla Hakadoch, Péri Mégadim ch.486).
Si on a oublié de s’accouder en mangeant la Matsa, il faut manger à nouveau un Kazaïte de Matsa. Si on s’est rappelé après le Birkate Hamazone, il faudra se relaver les mains et réciter à nouveau la bénédiction du Motsi (d’après les Séfaradim, il faudra aussi dire la bénédiction sur la Matsa) et remanger un Kazaïte de Matsa. Si on a oublié de s’accouder en mangeant le Korèkh, il ne sera pas nécessaire le remanger à nouveau, mais s’il s’agit de l’Afikomane il est préférable d’en remanger, si l’on n’a pas encore récité le Birkate Hamazone. Si on a oublié de s’accouder en buvant les coupes de vin, d’après les Séfaradim il faudra les boire à nouveau mais d’après les Achkénazim cela n’est pas nécessaire (Bet Yossef et Michna Béroura ch.472, 21). Mais le deuxième verre devra être rebu sans bénédictions (M.B. id). Si une femme a oublié de s’accouder, elle n’aura pas d’obligation de reboire ou de remanger à nouveau (‘Hazone ‘Ovadia). Si on a oublié de s’accouder en mangeant le Korèkh il ne faudra pas le remanger à nouveau, mais s’il s’agit de l’Afikomane il sera préférable d’en remanger, si l’on n’a pas encore récité de Birkate Hamazone.
Chaque homme (et d’après les Séfaradim même les femmes), a le devoir de s’accouder et cela inclut les enfants qui sont déjà en âge de recevoir une éducation religieuse (à partir de six ans, l’enfant peut déjà comprendre la signification de la Mitsva). Quelqu’un qui pour raison médicale ne peut pas s’accouder est exempté de la Mitsva. Un gaucher doit s’efforcer de s’accouder du côté gauche et de manger avec la main droite. Le fait de s’accouder consiste à être assis sur une chaise ou dans un fauteuil, de façon à ce que la tête et le corps soient penchés sur le côté gauche. C’est pour cela qu’il est bon de se servir d’une chaise sur laquelle il y a des bras, qu’on recouvrira par des coussins qui serviront d’appui. Par contre il vaut mieux s’abstenir de s’accouder lors du récit de la Hagada et durant le Halel.
![]() Il y a plusieurs raisons qui sont données pour expliquer pourquoi justement quatre coupes: la première est que la Tora emploie quatre termes distincts de délivrance à propos de la sortie d’Egypte (Exode ch.6 v.6-7). La deuxième est en souvenir des quatre peuples qui ont asservi le peuple d’Israël durant son histoire (les Egyptiens, les Babyloniens, les Perses et les Romains). La troisième est que D. se servira dans les temps futurs de quatre modes de punition vis-à-vis des ennemis d’Israël. La quatrième est que D. consolera le peuple d’Israël par quatre modes de consolation différents.
Les hommes, les femmes et les enfants (même en bas âge) doivent boire les quatre coupes de vin. Néanmoins pour ceux qui ne peuvent supporter autant de vin, il est conseillé de boire du jus de raisin. Par contre, quelqu’un qui pourrait tomber malade en buvant du vin ou du jus de raisin, est exempt et doit à la place boire quatre verres de jus de fruit, de café ou de thé (mais pas de lait). Les Achkénazim ont l’habitude de réciter la bénédiction sur le vin avant chaque verre, mais les Séfaradim ne la récitent qu’au premier et troisième verre.
Il faut choisir des verres qui puissent contenir à priori 150 ml. Si cela est difficile, on peut se baser sur ceux qui pensent que 86ml sont suffisants (pour les enfants il n’est pas nécessaire d’avoir une telle quantité). Il faut rincer les verres avec de l’eau et les remplir à ras bord de vin. En signe de liberté,on se fera remplir son verre par une autre personne. (Mais un homme n’a pas le droit de verser du vin à une femme qui n’est pas son épouse. Voir Kitsour Choul’hane ‘Aroukh (ch.153) traduit en français par L.Cohn, dans quels cas même le mari ne peut verser du vin à son épouse). Il est préférable de boire tout le verre d’un seul coup accoudé sur le côté gauche, mais il suffit d’avoir bu la majorité du contenu du verre pour s’acquitter de la Mitsva. Si l’on n’a pas bu le verre d’un seul coup, il faudra au moins le boire en entier (ou sa plus grande part), en l’espace de moins de quatre minutes.
La première coupe est bue après le Kidouch qui est récité par celui qui dirige le Sédèr. (Chez certains, chaque chef de famille récite le Kidouch, chez d’autres, tous récitent à voix basse le Kidouch et la bénédiction sur le vin). D’après tout les rites il faut réciter la bénédiction avant de boire. Cependant, les personnes qui ne récitent pas elles-mêmes le Kidouch, peuvent se contenter de répondre Amen après la bénédiction du chef de famille et peuvent ensuite boire le vin. Une femme qui a déjà récité la bénédiction de "Chéhé'héyanou" en allumant les bougies de Yom Tov ne devra pas la réciter à nouveau et ne devra pas non plus répondre Amen en l’écoutant. On ne récitera pas de bénédiction après avoir bu le vin, sauf aprés le quatrième verre qu’il faudra vider en entier. On peut boire une autre boisson ou bien manger quelques fruits après la première coupe (mais pas du vin). Si on a eu l’intention au moment de la bénédiction sur le vin, de boire ensuite une autre boisson, il ne sera pas nécessaire de réciter à nouveau une autre bénédiction. (M.B. ch.473, 13). Après le commencement du récit de la Hagada, on ne pourra plus boire ni manger jusqu’à la 2ieme coupe (M.B. ch.474, 4).
Celle-ci se boit après avoir lu et expliqué la Hagada. Il faut obligatoirement raconter une partie au moins du récit de la sortie d’Egypte, entre les deux premiers verres. Quelqu’un qui est empêché de lire ou d’écouter la Hagada (par exemple un malade), mais qui peut par contre boire du vin, devra boire les quatre coupes de vin et faire un petit arrêt entre les coupes. Après la deuxième coupe on a le droit de boire du vin et d’autres boissons. Pour les Séfaradim, il est recommandé à chaque fois de rincer la coupe avant de verser à nouveau le vin (Ben Ich ‘Haï, K.H. ch.473,1). Pour les Achkénazim, cela n’est pas nécessaire (M.B. ch.473, 68).
Celle-ci doit être bue après la bénédiction de la fin du repas (Birkate Hamazone). Il faudra nettoyer les verres et enlever les miettes de Matsa qui y sont tombées. On soulèvera le verre durant le Birkate Hamazone. On a l’habitude de ne rien consommer après avoir mangé l’Afikomane, de façon à garder le de la Matsa, donc, mis à part le vin de la troisième coupe et de l’eau éventuellement, il ne faudra rien boire après l’Afikomane. Il est aussi défendu de fumer bien que pendant Yom Tov, certains permettent de fumer si l’on se sert d’une flamme déjà allumée avant la fête. Certains permettent le thé mais pas café, d’autres permettent aussi le café.
Celle-ci est bue à la fin du Halel (voir plus loin). Après avoir bu le contenu du verre, il faut réciter la bénédiction finale qu’on dit après avoir bu du vin ou du jus de raisin.
Ce verre est versé dés le début du repas (d’après certains on le verse au moment où l’on verse le quatrième verre ou bien, au moment de verser le troisième verre), en l’honneur du prophète (Eliyahou) qui d’après la tradition doit venir nous annoncer la venue du Machia’h (Messie) la nuit de Péssa'h. Ce verre-là ne doit pas être bu durant cette nuit. Il faudra donc le couvrir pour la nuit et le boire le lendemain matin lors du Kidouch. |
Le déroulement du Sédèr |
![]()
Il y a parmi les Achkénazim certaines personnes qui portent le Kitel (habit blanc qu’on porte à Yom Kippour) durant la soirée du Sédèr.
Comme à chaque fête, on récite le Kiddouch au moment où l'on se met à table avant de commencer le repas. Il ne faut pas commencer le Kiddouch avant qu’il ne fasse vraiment nuit. Le Kiddouch inaugure la soirée du Sédèr, bien que le repas ne soit consommé que bien plus tard, après avoir raconté l’histoire de la sortie d’Egypte. Certains font le Kiddouch eux-mêmes alors que d’autres s’acquittent de la Mitsva en écoutant le Kiddouch récité par celui qui dirige le Sédèr. Dans ce cas il suffit de répondre Amen aux différentes bénédictions. Les femmes qui ont déjà récité la bénédiction de "שהחיינו", lors de l’allumage des bougies de Yom Tov, ne doivent pas la réciter à nouveau et ne doivent pas non plus répondre Amen en entendant cette bénédiction. Celui qui a oublié de dire "שהחיינו" peut encore la dire tant qu’il n’a pas encore récité la bénédiction de "אשר גאלנו", "Acher guéalanou" (‘Hazone ‘Ovadia). Néanmoins d’après le Michna Béroura (ch.473, 1) et le Kaf Ha’haïm (ch.473, 9) il faudra la dire même plus tard, tant que la fête n’est pas terminée.
Si la fête tombe un samedi soir (Motsaé Chabbat), il faudra aussi réciter la Havdala qui comprend une bénédiction sur une flamme (on se servira des bougies déjà allumées) et une autre sur le vin (celui qui a servi pour le Kiddouch). L’ordre des bénédictions est le suivant: Sur le vin : "בורא פרי הגפן" , puis le Kiddouch de la fête "יום טוב", puis sur la flamme " בורא מאורי שאה ", ensuite la Havdala, et en fin de compte la bénédiction de " שהחיינו". Evidemment si la fête tombe un jour de semaine on supprimera la bénédiction sur la flamme et Havdala. Par contre le vendredi soir il faudra ajouter quelques mots qui sont généralement inscrits entre parenthèses dans les Hagadote, afin de réciter le Kiddouch sur Yom Tov et Chabbat. Celui qui a oublié de réciter la bénédiction de la Havdala le soir, s’il n’a pas encore mangé le Karpasse, devra faire la Havdala sur un nouveau verre de vin. s’il s'en rappelle pendant la lecture de la Hagada il devra attendre la deuxième coupe de vin et dire la Havdala à ce moment là, après la bénédiction sur la deuxième coupe. Il ne faut pas oublier de boire le vin du Kiddouch en étant accoudé sur le côté gauche (voir plus haut comment faire si on ne s’est pas accoudé).
A priori il faut que tous les participants se lavent les mains sans réciter la bénédiction, car on est obligé, avant de consommer un aliment qu’on trempe dans un liquide, de se laver les mains. Certains ont l’habitude que seul le chef de famille se lave les mains. Au cas où on tremperait le Karpasse dans l’eau salée ou le vinaigre avec l’aide d’une fourchette, il ne serait pas nécessaire de se laver les mains. En signe de liberté on a l’habitude de laver les mains du chef de famille, car c’était la coutume dans les familles nobles.
Nous avons déjà noté les différentes sortes de légumes qu’on à l’habitude d'utiliser. Il faut prendre une petite quantité (moins qu’un Kazaïte) afin de ne pas avoir à réciter la bénédiction " בורא נפשות " . On trempe le Karpasse dans un liquide (de l’eau salée, du vinaigre ou de l’eau mélangée de jus de citron, voir plus loin) et ensuite on récite la bénédiction " בורא פרי האדמה ". Chez certains, le chef de famille récite la bénédiction pour tous les convives. Il faut avoir l’intention de s’acquitter aussi du Maror (herbes amères) qu’on mangera plus tard. On pourra enlever de la table l’eau salée après s’en être servi, mais il vaut mieux laisser les restes du Karpasse en place. Cette habitude de tremper le Karpasse dans un liquide pendant le Sédèr a été instituée par nos maîtres afin d’éveiller la curiosité des enfants, ce qui les amènera à poser des questions.
Il faut partager avec les mains la Matsa du milieu en deux parties (non égales). La plus petite partie est remise en place entre les deux autres Matsote et la plus grande est enveloppée dans une serviette et sera gardée pour l’Afikomane . Cette Matsa (l’Afikomane) sera placée par le chef de famille sous les coussins de son fauteuil, ou dans tout autre endroit kachèr lépéssa'h. Dans certaines familles, les enfants ont l’habitude de «voler» cet Afikomane et de demander en contrepartie un cadeau. (D’après le ‘Hatam Sofer il y a une allusion à cette habitude de voler l’Afikomane dans la Tora, car il est écrit (Exod. 12,7) que lorsque les enfants d’Israël sont sortis d’Egypte les chiens n’ont pas aboyé, ce qui aurait donc permis aux voleurs de voler sans difficulté; pour rappeler ce miracle les enfants ont pris l’habitude de voler l’Afikomane).
Il y a une Mitsva spéciale le soir de la fête de Péssa'h de raconter le récit de la sortie d’Egypte et cela afin de divulguer ce miracle et de louer D., ce qui nous permettra de renforcer notre foi en D. Par la même occasion, nous transmettons la tradition juive à nos enfants. La Tora nous ordonne de raconter à nos enfants ( והגדת לבנך ). Ce mode d'explication basé sur des questions et des réponses, nous permet de mieux percevoir l’importance de cette délivrance qui est à la base de la formation du peuple d’Israël. Le Zohar insiste sur l’importance de raconter ce récit dans la joie (Parachat Bo). Cette Mitsva a été ordonnée aussi aux femmes et d’ailleurs s’il n’y a pas d’enfants pour poser les questions de "מה נשתנה", c’est à la femme que revient le devoir de poser ces questions qui servent d’introduction au récit de la Hagada. Il faut que chacun lise soi-même ou bien écoute ce récit dans un langage qu’il comprend, sinon la Mitsva perd toute sa signification. Chez certains, le chef de famille sert d’officiant, et chez d’autres tous les convives lisent la Hagada ensemble. Il est conseillé de préparer des commentaires avant la fête afin que le récit soit plus approfondi et plus instructif, ce qui enrichira nettement le contenu spirituel de cette soirée. Néanmoins il ne faut pas trop s’attarder sur les petits détails afin que les enfants restent éveillés jusqu’au repas ou l’on mange la Matsa et le Maror. On pourra continuer d’expliquer et d’approfondir les textes durant le repas et après les chants de la fin. II est préférable de ne pas interrompre le récit de la Hagada en consommant quelques aliments, ni en racontant histoires sans rapport avec le sujet.
Avant de commencer ce paragraphe écrit en araméen on donne aux enfants des friandises afin de les occuper et d’éveiller leur curiosité. En récitant ce paragraphe on souléve le plat du Sédèr (certains ne soulèvent que la Matsa du milieu) et on le récite à voix haute. Il y a en effet, dans ce passage, une invitation à tous ceux qui sont dans le besoin à se joindre à nous pour cette soirée. Certains ouvrent la porte d’entrée pour cette même raison. D’après la Hagada du Rabbin Joseph Bloch il faut enlever, avant de réciter ce paragraphe, l’os et l’oeuf, qu’on a mis sur le plateau en souvenir des sacrifices de Péssa'h et de ‘Haguiga qu’on offrait au Temple. Mais la plupart des gens n’ont pas cette habitude (voir traité Péssa’him 116B, Choul’han ‘Aroukh et Michna Béroura Or Ha’haîm ch.47). Dans ce cas, chaque famille suivra ses habitudes et ceux qui n’ont pas d’habitude spéciale se fieront donc au Choul’han ‘Aroukh. Après ce passage, il faut mettre les Matsote de côté, et ceci à nouveau afin d’attirer l’attention et la curiosité des jeunes enfants. (Certains mettent le plat du Sédèr de côté).
Avant de commencer ce passage, on remplit les coupes de vin, bien que le vin ne soit bu qu’à la fin du récit. Ce passage est composé de quatre questions qui doivent être posées par les enfants et qui ont trait aux principaux actes qui différencient cette soirée des autres soirées de l’année. S’il n’y a pas d’enfant parmi les convives alors la femme posera les questions à son mari, et si quelqu’un est seul, alors il devra se poser à lui-même ces quatre questions. Si l’enfant n’est pas en âge de comprendre ce qu’il dit, il vaut mieux qu’un enfant plus âgé ou qu’un adulte répète lui aussi les questions de ce paragraphe. Quand il y a plusieurs familles attablées ensemble, il est bon que l’on s’organise de façon à ce qu’un enfant de chaque famille pose les questions et que chaque père de famille y réponde.
Après les questions viennent les réponses. Avant de répondre on remettra les Matsote (ou le plat du Sédèr) à leur place initiale en les laissant découvertes et on récitera ce texte qui vient apporter une réponse aux questions posées auparavant. Il faut donc faire attention que les enfants restent éveillés afin qu’ils puissent comprendre la réponse à leurs questions. La réponse est claire: D. nous a fait sortir d’Egypte où nous étions esclaves et c’est pour cela que nous mangeons du pain de misère (Matsa) et des herbes amères (Maror). Il nous a libérés, ce que nous prouvons en nous conduisant comme des gens fiers d'avoir leur liberté et c’est pourquoi nous sommes accoudés et nous trempons nos herbes dans un liquide, comme le font les gens qui sont attablés chez les rois et les princes.
Avant de lire ce paragraphe on recouvrira les Matsote et on soulèvera son verre de vin jusqu’à la fin de ce texte.
span class=DDP> "דם ואש ותמרות עשן" Quand on énumère les plaies que D. a envoyé contre l’Egypte on a l’habitude de verser un peu de vin du verre qui se trouve devant nous. En tout on versera seize fois du vin, car il y a dans la Hagada seize termes qui définissent les plaies d’Egypte. Certains versent le vin par l’intermédiaire d’un doigt (l’index ou l’annulaire) qu’on trempe dans le verre et qu’on agite à côté du verre, d’autres inclinent un peu le verre afin que tombent quelques gouttes de vin à l’extérieur. Les Séfaradim versent le verre tout entier et le remplissent à nouveau après.
Quand on récite ce passage, on soulève la Matsa et on la présente à tous les invités. Il est préférable de montrer la Matsa du milieu qu’on a divisée (Rama).
De la même façon que pour la Matsa, on montrera le Maror aux convives au moment de réciter le passage expliquant sa signification. Par contre il ne faut pas soulever l’os que nous posons sur le plat en souvenir du sacrifice de l’agneau pascal.
A partir de ce passage nous avons en vérité fini le récit de la sortie d’Egypte et nous commençons à chanter quelques louanges du Hallel, mais les principales louanges ne seront dites qu’après le repas. Ce premier passage doit être dit, la coupe de vin en main; mais il faut auparavant couvrir les Matsote qui étaient découvertes durant toute la durée du récit. On gardera le verre en main jusqu’à la deuxième bénédiction après laquelle on boira la deuxième coupe de vin en étant accoudé (les Séfaradim ne récitent pas la bénédiction sur le vin avant de boire la deuxième coupe).
Il est recommandé, s’il y a plusieurs familles ensemble, que chaque famille se lave les mains en groupe, et que tout de suite après chacun commence à manger la Matsa afin qu’il n’y ait pas un trop grand intervalle de temps entre le lavage des mains et la consommation de la Matsa. On récite la bénédiction normale : " ברוך ... על נטילת ידים" . Chez certains l’officiant ne bouge pas de sa place durant le Sédèr, et on lui lavera les mains à sa place en signe de liberté.
![]() Parmi les cinq morceaux de Matsote qu’on doit manger (cinq Kazaïte) ce soir là, il n’y a que le premier qui soit une obligation de la Tora, les autres étant d’ordonnance rabbinique. Il y a 2 morceaux pour Motsi-Matsa, 1 pour le Korèkh, 2 pour l’Afikomane. On prend, comme il a été dit, de la Matsa spécialement surveillée depuis la moisson, appelée "Matsa Chémoura". Quelqu’un qui n’en aurait pas assez pour les cinq Kazaïte de Matsa, se contentera de manger un Kazaïte de Matsa Chémoura au début (Motsi-Matsa) et un deuxième pour l’Afikomane. Les autres seront complétés par de la Matsa normale. Les invités qui n’ont pas amené leurs propres Matsote doivent acquérir les Matsote qui leur sont offertes en les soulevant, ce qui fait acte d’acquisition (Ceci est possible même durant la fête).
Quelle est la quantité de Matsa qu’il faut manger?
Les malades, les personnes âgées ou faibles qui peuvent difficilement avaler une telle quantité de Matsa bénéficient de plusieurs allégements:
Chaque père de famille prendra les trois Matsote qui trouvent devant lui en mains et récitera deux bénédictions: ברוך ... המוציא לחם מן הארץ ברוך ... אשר קדשנו ... וצונו על אכילת מצה Les assistants devront avoir l’intention au moment où l’officiant récite les bénédictions de se rendre quittes de la Mitsva de manger de la Matsa et l’officiant devra avoir l’intention de rendre les convives quittes de cette Mitsva par ses bénédictions. On devra aussi avoir l’intention de se rendre quitte de la Mitsva du Korèkh et de l’Afikomane. Après les bénédictions, on posera la Matsa inférieure et on prendra un morceau (Kazaïte) de la Matsa du haut et un autre de celle du milieu. Comme en général, il y a plusieurs personnes à table et qu’il est impossible de donner un Kazaïte provenant de ces deux Matsote la à chacun, il faudra préparer à l’avance des morceaux de Matsa Chémoura qu’on partagera entre les convives afin que chacun puisse avoir deux Kazaïte à manger. Il faut manger la Matsa avant le milieu vrai de la nuit (‘Hatsote) [Voir dans les calendriers quelle est l’heure exact]. Après cette heure-là, il faudra naturellement aussi la manger mais sans réciter la bénédiction sur la Matsa (mais en récitant celle du Motsi).
De nos jours, après la destruction du Temple, la Mitsva ordonnée par la Tora de manger des herbes amères, n’existe plus, car ces herbes étaient à l’origine mangées avec l’agneau pascal et malheureusement aujourd’hui nous ne pouvons plus offrir ce sacrifice. Néanmoins nos Sages nous ont ordonné de manger le Maror même sans l'agneau pascal en souvenir des rudes épreuves dont ont souffert nos ancêtres en Egypte (Exode 12,8).
Nous avons déjà expliqué que pour le Maror nous avons l’habitude de prendre de la laitue, de préférence amère. Pour cette raison on ne doit pas se servir d’une laitue cuite ou en conserve et cela inclut aussi une laitue qui aurait été conservée plus de vingt-quatre heures de suite dans de l’eau et aussi une laitue qui aurait été conservée dans du vinaigre, même très peu de temps. Il est toutefois autorisé de la laver avec du vinaigre pour enlever les vers. Pour conserver cette laitue fraîche (car quand elle devient sèche ou même quand elle se flétrit, elle perd son goût amer), on peut l’envelopper dans une serviette humide ou dans un sachet en plastique et la placer dans le réfrigérateur ou même dans le congélateur. Dans un cas de force majeure on pourra aussi faire la bénédiction sur de la laitue flétrie mais pas sur de la laitue sèche.
S’il n’y a pas de laitue fraîche, ou si les laitues sont remplies de vers à tel point qu’il soit impossible de les nettoyer, on pourra prendre des endives ou du raifort. Si on prend du raifort il est préférable de le râper (avec une râpe Kachère pour Péssa'h). Le Gaon de Vilna avait l’habitude de le râper en rentrant de la synagogue le soir du Sédèr (sauf le vendredi soir) et le laissait dans un pot couvert. Ensuite il le posait sur le plat du Sédèr découvert afin que l’âcreté du raifort se perde un peu. On peut aussi acheter le raifort déjà râpé, mais il faut qu’il soit pur et que soit conservé son goût âcre jusqu’au Sédèr. Bien évidement il faut qu’il soit sous surveillance spéciale pour Péssa'h. Certains décisionnaires conseillent de compléter le Kazaïte de raifort râpé par un petit morceau de raifort non râpé et il est bon de faire ainsi. Si on n’a pas râpé le raifort avant la fête, il est recommandé de changer le mode de râpage habituel. Le vendredi soir il est défendu de râper le raifort à cause du Chabbat, on ne pourra que le couper en petits morceaux avec un couteau, juste avant le repas.
Il faut prendre une quantité de 28 grammes de laitue par personne, mais pour les personnes âgées ou les malades il est possible de se contenter de 17 grammes (aussi bien pour la laitue que pour le raifort). On a le droit durant la fête de mesurer et de peser toute chose dont on se sert pour accomplir des Mitsvote. Le Maror doit être trempé dans le ‘Harossete (voir plus loin sa composition) avant qu’on récite la bénédiction. Cependant, afin de ne pas perdre le goût amer du Maror, il faut secouer la laitue afin de se débarrasser d’un excès de 'Harrossete. Certains le trempent entièrement, d’autres seulement en partie. Le raifort râpé ne doit être trempé qu’en partie, car autrement il se mélangerait entièrement avec le ‘Harossete, ce qui lui ferait perdre son âcreté. Avant de le consommer, on récite la bénédiction: "ברוך...אשר קדשנו... וצונו על אכילת מרור" Il faut avoir l’intention de se rendre quitte aussi du Maror qu’on mangera plus tard avec de la Matsa (Korekh). Les personnes malades
Nos Sages ont institué, en souvenir de la coutume de Hillel Hazakène qui était de manger l’agneau pascal avec la Matsa et le Maror ensemble, d'en faire autant de nos jours. Il nous faut donc, à nouveau prendre un Kazaïte de Matsa et un autre de Maror. Ainsi après avoir dit la formule inscrite dans les Hagadote on les mangera ensemble. D’après le Rabbin Joseph Bloch, pour le Korèkh on a l’habitude de prendre du raifort, en guise de Maror. Mais la majorité des gens prennent à nouveau de la laitue. D’après les Séfaradim et aussi de nombreux Achkénazim on trempera ce sandwich dans le ‘Harossete. Cette fois sans secouer la laitue pour les Séfaradim, mais les Achkénazim pensent qu’il faut à nouveau débarrasser la laitue d’un excès de ‘Harossete. On se servira de la troisième Matsa, afin d’accomplir cette Mitsva. Ceux qui n’ont pas l’habitude de tremper la laitue dans le ‘Harossete pour le Korèkh peuvent garder leur habitude. Il faut manger accoudé (à cause de la Matsa) les deux Kazaïte du Korèkh et si possible les avaler ensemble. Néanmoins on peut aussi manger petit à petit un peu de Matsa avec un peu de Maror pourvu que toute la mesure soit avalée en moins de quatre minutes. Les personnes malades ou les personnes âgées peuvent se contenter de 6 à 10 grammes de Matsa et de 17 grammes de Maror qu’ils devront avaler en l’espace de neuf minutes.
Il est conseillé d’avoir pour le dîner des invités afin: De les réjouir De pouvoir faire le Zimmoun (introduction aux bénédictions d'après le repas) De pouvoir chanter le Hallel en groupe. On a l’habitude d’enlever le plat du Sédèr pendant le repas et de le reposer après. Il faut manger un bon repas afin d’honorer la fête et on peut boire du vin à volonté mais il faut conserver suffisamment d’appétit pour l’Afikomane. Le repas doit être consommé en étant accoudé, mais ce n’est pas obligatoire. Certains ont l’habitude de manger des oeufs durant ce repas en souvenir du sacrifice appelé ‘Haguiga et aussi en souvenir de la destruction du Temple. Cependant, l’oeuf qui se trouve sur le plat du Sédèr ne sera consommé que le lendemain (voir plus haut). Au contraire le Michna Béroura (ch.476, 11) recommande de consommer l’œuf du Sédèr. Chez certains on a l’habitude de ne pas consommer de la viande grillée le soir du Sédèr (surtout chez les Achkénazim) et cela inclut la viande fumée et de la viande rotie . Cette habitude comprend toutes sortes de viandes y compris les volailles. Il est admis partout qu’il est interdit de manger, le soir du Sédèr, l’agneau et l’os se trouvant sur le plat du Sédèr qui est là en souvenir de l’agneau pascal. Il existe encore d’autres habitudes, comme celle de ne tremper aucun aliment dans de l’eau salée ou dans le ‘Harossete, et celle de ne pas manger des légumes, mis à part le Karpasse et le Maror.
Le terme hébreu "Tsafoun" veut dire caché. C’est une allusion à la Matsa qu’on a divisée en deux au début du Sédèr et qu’on a cachée sous les coussins. Le terme araméen Afikomane est en vérité une combinaison de deux mots "אפיקו מני", c’est à dire « sorti de lui » qui est une allusion au fait que nous finissons le repas par ce morceau de Matsa, car on ne peut plus rien manger après l’Afikomane. Cette Matsa est mangée en souvenir du sacrifice de l’agneau pascal qui devait être mangé à la fin du repas afin d’être rassasié par sa consommation selon l’ordonnance de la Tora. Quelle est la quantité à consommer ? A priori il faut consommer deux morceaux (d’une mesure d’un Kazaïte chacun) de Matsa, l’un en souvenir de l’agneau pascal et l'autre en souvenir de la Matsa qu’il fallait consommer avec l’agneau pascal. Néanmoins, les personnes qui ont du mal à consommer à nouveau deux morceaux peuvent se contenter de n’en manger qu’un seul (pour la quantité à prendre, à priori il faut prendre 56 grammes, mais il est possible de se contenter de 15 à 20 grammes). Toutefois, il doit être consommé en l’espace de quatre minutes (pour les personnes âgées et les malades neuf minutes suffisent). On prendra donc la Matsa divisée en deux, mais comme généralement elle n’est pas suffisamment grande afin d’être partagée entre tous les convives, on ajoutera des Matsote Chémourote pour compléter à chacun la mesure de deux Kazaïte. Il faut consommer l’Afikomane à son aise. Quelqu’un qui n’aurait plus de force pour manger l’Afikomane, ne doit pas se forcer. Il devra plutôt attendre un certain temps (même après ‘Hatsote) afin de la consommer à son aise. Il faut manger l’Afikomane assis à sa place et en étant accoudé sur le côté gauche. Si on ne s’est pas accoudé et qu’on n’a pas encore récité la bénédiction de la fin du repas (Birkate Hamazone) ou bien si on a consommé un aliment autre que de la Matsa après l’Afikomane, il faudra à nouveau remanger l’Afikomane, tant qu’on n’a pas réciter le Birkate Hamazone. Néanmoins, si cela lui est difficile, il n’y aura pas d’obligation d’en remanger (M.B. ch.473, 4 et 478, 1). Voir aussi le Kaf Ha’haïm ch.478, 3 et 477, 7.
Si on a oublié de manger l’Afikomane et qu’on a déjà récité la bénédiction finale du repas, il faudra se relaver les mains (sans bénédiction) réciter la bénédiction de Motsi, puis manger l’Afikomane et refaire Birkate Hamazone. Si on a déjà bu la troisième coupe on fera de même, mais on ne la boira pas à nouveau. On boira seulement la quatrième coupe après le Hallel. Il est recommandé de manger l’Afikomane avant le milieu de la nuit (‘Hatsote), car l’agneau pascal devait être mangé avant cette heure-là. Après l’Afikomane on ne doit plus rien manger, afin de garder le goût de la Matsa en bouche. Il ne faudra rien absorber d’autre que les deux coupes de vin qui restent encore à boire. On pourra cependant boire de l’eau et aussi, si on en a vraiment besoin afin de rester éveillé, du café ou du thé.
Avant d’entonner le Chir Hama’alote (pour ceux qui en ont la coutume), on rincera les coupes de vin puis on les remplira. La coupe du prophète Elie. Certains versent à ce moment la coupe réservée à Eliyahou Hanavi (d’autres la remplissent seulement après le Birkate Hamazone, et d’autres l’ont déjà remplie au début du Sédèr). Maïm A'haronim "מים אחרונים" Le Zimmoun. La troisième coupe de vin.
Avant de commencer à réciter les psaumes louant D. nous ouvrons la porte d’entrée de la maison afin de bien affirmer notre confiance en D., en cette soirée dePéssa'h qui est appelée «Nuit de Protection » (Ex.chl2; v.42). Puis nous récitons le paragraphe de "שפוך חמתך". Ces versets sont les cris de douleur d’un peuple qui souffre, mais qui garde quand même une éternelle confiance en D. et qui attend avec impatience la délivrance future. Après avoir refermé la porte, on verse la quatrième coupe de vin. Il est bon de la tenir en main durant la récitation des psaumes. Néanmoins il n’est pas besoin de la soulever (certains ne la soulèvent que pour la bénédiction finale du Hallel). Il faut réciter le Hallel assis convenablement en étant éveillé au maximum et dans une grande allégresse. S’il y a au moins trois personnes présentes (on peut inclure aussi sa femme et son enfant), alors le chef de famille dira le paragraphe de Hodou LaChem "הודו 'לה" et les autres répondront "כי לעולם חסדו ". Ce paragraphe est omis par certains (rite du Gaon de Vilna). D'autres récitent avant le début du Grand Hallel, "ללה הגדול" sans sa bénédiction finale (Rite alsacien du Rabbin J. Bloch). Selon ces deux rites on dira le paragraphe de "ישתבח" à la fin du Hallel et on récitera aussi la bénédiction finale de la fin du paragraphe de "ישתבח". Le rite Séfarade est de dire après le paragraphe de "ישתבח", celui de "יהללוך" et de conclure le Hallel par la bénédiction "מלך מהולל בתשבחות."
Après avoir fini le Hallel on boira la dernière coupe de vin en étant accoudé sur le côté gauche, si possible en entier. Mais pour ceux qui se sont servis d’une coupe ayant un contenu de 150gr., il suffit de boire 86gr. pour pouvoir réciter la bénédiction finale sur le vin. Les Séfaradim ne récitent pas la bénédiction avant de boire la quatrième coupe, mais les Achkénazim doivent la dire. D’après tous les rites, il faut réciter la bénédiction finale sur le vin qui concerne les deux dernières coupes. Certains pensent qu’il faut dire le Hallel et qu’il faut boire la troisième et la quatrième coupe de vin avant le milieu de la nuit (‘Hatsote), mais ce n’est pas l’avis général. Après le milieu de la nuit les Séfaradim ne devront pas réciter la bénédiction finale du Hallel (‘Hazone ‘Ovadia). Quand boit-on la quatrième coupe?
Nous émettons le voeu qu’après avoir accompli, comme il se doit, toutes les règles de cette soirée, nos prières soient exaucées et que nos actes (Mitsvote) soient acceptés par D. Nous concluons en disant le paragraphe "חסל סידור פסח " en affirmant que nous avons accompli ce Sédèr selon les règles prescrites. On a l’habitude de chanter la phrase "לשנה הבאה בירושלים" (l’an prochain à Jérusalem). Certains ajoutent: l’an prochain à Jérusalem reconstruite. Puis nous entonnons les cantiques de la fin dans une grande allégresse. Certains étudient après le "שיר השירים" (Cantiques des Cantiques) dans lequel sont décrits plusieurs sujets ayant trait â la sortie d’Egypte. Il est bon de continuer à étudier durant la nuit jusqu’au point de s’endormir.
Les Achkénazim ont l’habitude de ne réciter que le premier paragraphe du Chéma’ et la bénédiction de "המפיל" avant de se coucher, car cette nuit-là nous sommes spécialement protégés par D. Les Séfaradim récitent cette prière comme d’habitude (Ben Ich ‘Haï). Rappelons enfin que les lois du deuxième Sédèr sont identiques à celles du premier. |