![]() ![]() Un des étudiants lui répondit bravement : « Oui, il l’a fait. » - Vraiment tout ? Insistât le professeur. - « Oui vraiment tout » fut la réponse de l’étudiant. Dans ce cas, D. a aussi créé le diable n’est ce pas? Parce que le diable existe, a dit le professeur… A cela, l’étudiant n’eut aucune réponse et demeura silencieux. Le professeur était ravi de l’opportunité de prouver une fois de plus que la foi était seulement un mythe. ![]() Mais un autre étudiant leva la main et demanda : « Est ce que je peux poser une question professeur ? » L’obscurité est le terme que nous avons créé pour expliquer l’absence totale de lumière. Et finalement, l’étudiant demanda : « Et le diable, monsieur, est ce que le diable existe ? » « D. n’a pas créé le diable. Le diable est l’absence de D. dans le cœur des hommes, c’est l’absence d’amour, d’humanité et de foi. L’amour et la foi sont comme la chaleur et la lumière. Ils existent ; leur absence conduit au mal ». Maintenant, c’était au tour du professeur de demeurer silencieux… Le nom de l’étudiant était Albert Einstein. Cette histoire est peut être vraie, et nous voulons bien le croire, car elle est corroborée par d’autres anecdotes que l’on rapporte à propos d'Albert Einstein. Voir à ce propos notre dossier « Avons-nous des preuves de l’existence de D.» ![]() Toutefois, aussi séduisants et pertinents que peuvent apparaître les arguments que l’on prête à Einstein, ils sont en partie faux ! Il est un principe fondamental dans le judaïsme, pilier de la foi en D. : Le « Yi’houd Hachèm » - L’UNICITÉ de D. De ce principe, découle entre autre, que D. est à l’Origine de tout, le Créateur de tout. Qu’il dirige tout et qu’aucune force ne peut s’opposer à lui (Voir Da’ate Outvouna du Ram’hal chap. 34, 35 et 36). Il convient donc de rectifier une erreur fondamentale qui ressort du dialogue précédent. Le diable existe bien, et il n’est pas une illusion générée par l’absence de son contraire (‘Hass Véchalom). ![]() Dans le premier chapitre du livre de job, le Satane apparaît devant D-ieu "parmi les anges", c'est-à-dire que D-ieu lui attribue une fonction spirituelle spécifique dans l'univers. Cette fonction est évidemment de mettre à l'épreuve la sincérité et la probité de l'homme. Ses activités sont strictement sous le contrôle et la direction de D-ieu. Sa soumission totale au Tout-puissant exprime une notion fondamentale: Le mal joue un rôle positif dans l'économie spirituelle de l'univers. Ce rôle est même tout à fait central. Le monde a été créé pour qu'il puisse y avoir des justes. Un Tsaddik (juste) est par définition celui qui a résisté avec succès aux séductions du mal, à l'intérieur comme à l'extérieur. C’est parce que le Tsaddik a su résister aux tentations et surmonter les épreuves que le Yétzèr Hara’ lui a concoctées (avec l’assentiment de D-ieu), qu’il aura une récompense suprême, à la mesure de ses efforts. Il en est ainsi de chacun d’entre nous. C’est par notre persévérance à suivre la parole de D. malgré les obstacles et les tentations de la vie dans ce monde ci que nous gagnerons notre place au Gane ‘Édèn pour y jouir de la Béatitude suprême (voir Méssilate Yécharim, début du premier chapitre). ![]() Nous apprenons ainsi comment combattre le Yétzèr Hara’ au moyen de la Tora. Si on y place toute son ambition, le Yétzèr Hara’ ne peut pénétrer en nous. Naturellement il faut éviter la moindre fissure par laquelle il pourrait se faufiler. L'étanchéité doit être absolue (il y a l'étanchéité physique, à l'air ou à l'eau, qu'il est difficile d'atteindre; l'étanchéité au Yétzèr Hara’ demande encore plus d'efforts). Détourner son attention de la Tora pendant un seul instant, c'est se trouver livré au Yétzèr Hara’, c'est-à-dire que le Yétzèr Hara’ reçoit l'autorisation d'entrer. ![]() Or nous savons que la Tora est comparée à l’eau car elle apporte la vie ; le serpent lui, est le symbole du Yétzèr Hara’. La Tora vient ici nous mettre en garde de ne nous éloigner d’aucune manière de notre Créateur et des paroles de sa Tora. Ce serait donner le champ libre au Yétzèr Hara’ pour nous entraîner au fond de l’abîme. De la même manière que les serpents ou les scorpions ne peuvent pénétrer dans le puits que si l’eau ne s’y trouve pas, le Yétzèr Hara’ guette chez nous tout relâchement dans notre rapprochement avec D-ieu, pour s’engouffrer par la porte que nous lui avons nous même entrebâillé. toutes leur valeur. « Le diable est l’absence de D. dans le cœur des hommes ». |