Photo: Sarah Levin , JPost
L'étude révèle que, en 2003, la confiance sociale commençait déjà à augmenter, alors même que la crise économique de 2008-2009 menait à une baisse générale de la confiance personnelle des Israéliens.
Le sondage indique, par ailleurs, que 46 % des Arabes israéliens disent avoir eu des difficultés à satisfaire leurs besoins de base, contre 22 % des Juifs. Sentiments qui se répercutent directement sur les niveaux de confiance sociale des différents groupes sociaux israéliens.
En revanche, parmi les groupes aux revenus élevés, l'augmentation du niveau de confiance est restée beaucoup plus modérée. En ce qui concerne la population ultra-orthodoxe (haredim), le niveau de confiance sociale est plus élevé chez les individus diplômés et se rapproche de celui des couches moyennes de la société israélienne.
Selon l'Indice, le niveau de confiance sociale des haredim a atteint 68 points cette année. Il s'agit de son niveau le plus élevé. Un phénomène particulièrement intéressant "compte tenu du fait que les orthodoxes sont généralement considérés comme appartenant aux groupes socio-économiques les plus faibles". Ce qui ne veut pas dire pour autant que les haredim sont entièrement satisfaits de leur niveau de vie. Beaucoup affirment même qu'il s'est empiré au cours des dernières années.
Enfin, les immigrants d'ex-URSS présentaient les scores les plus bas de confiance sociale, comparables à ceux des Arabes israéliens.
Source : JERUSALEM POST