L'actuelle alternative militaire aux jeunes haredis qui souhaitent quitter leurs yeshivas dure entre 16 et 24 mois et est taillé sur mesure aux sensibilités religieuses et culturelles de la communauté ultra-orthodoxe. C'est précisément ce système "raccourci" qui a servi de modèle à la police.
A la fin de leur formation, les 19 jeunes hommes seront chargés de répondre aux téléphones du centre d'appel de la police routière, localisé à Jérusalem. Après le service obligatoire, ils pourront rejoindre le marché du travail. Ceux qui conviennent pourront peut-être même rester au sein de la police - d'ailleurs, certains en ont déjà exprimé le souhait.
Pour Alex Perelman, à la tête de la division de la planification et du développement de la police routière, cette opportunité capitale de rapprochement entre la communauté haredi et la police. Les relations entres ces deux groupes ont été assez tendues à plusieurs reprises, notamment lors de manifestations organisées par la communauté ultra-orthodoxe.
Source : JERUSALEM POST