La valeur des traditions est souvent mise en relief par certains objets particuliers. Bonne Visite
Mékhil Chèl Tora, Rideau d’arche sainte en velours brodé sur lequel est inscrit au centre le nom de Mélloul Bèn Avraham. Fes 1916, Maroc
Un Mékhil Chèl Tora fait de velours brodé au fil d'or. Inscription sur le registre supérieur au nom de Aïcha Azuelos. Fès, Maroc
Rideau d'arche sainte, Turquie datant du XIXe siècle
Parokhèt datant du XIXe siècle, Italie
Parokhèt, Egypte XVIIe siècle
Ornements pour les rouleaux de la Tora, sculptés et constitués d’argent ciselé, or et émail. Meknès, XIXème
Ornements pour les rouleaux de la Tora, Casablanca début du 20ème siècle
Ornement complet pour le Séfèr Tora, constitué par les Tapou'him, le Yad, et une parure. Allemagne, 1890
Ornement de Sifré Tora, Allemagne 1870
Séfèr Tora et Séfèr Haftarote, Irak 1890
Séfèr Tora, Italie 16ième siècle
Un Séfèr Tora est généralement revêtu d’un manteau en velours, d’un plastron ciselé et éventuellement d’une couronne
Tunique de SéfèrTora entièrement brodé au Maroc en 1900
Méguila de Pourim, Mogador, Maroc 1890
Kétouba du Maroc, début du 19ième siècle. Ces actes de mariage étaient richement ornés d’enluminures
Yad en argent ciselé (main permettant de suivre le texte sur le rouleau de la Tora), Maroc 19ième siècle
Chofar, Yémen 18ième siècle
Chofar, Yémen XVIIe siècle
Ménora en argent ciselé, Allemagne 18ième siècle
'Hanoukia, Maroc 18ième siècle
Koss de Kiddouch en argent ciselé, Marrakech 18ième siècle
Ici, un Nèr Tamid (ou Kanedil ) en argent ciselé et verre décoré de motifs dorés à la mémoire d’un généreux donateur. Début XXième, Casablanca.
La fabrication des bijoux a été pendant longtemps au Maroc la spécialité d’artisans juifs. Il semble que ce monopole remonte à une période très ancienne
Seuls les Juifs étaient autorisés à travailler les métaux précieux, car pour les Musulmans le fait de vendre des objets d’or ou d’argent plus chers que le prix de leur poids de métal était considéré comme de l’usure, proscrite par l’Islam
Tous les bijoux citadins et la plus grande partie des bijoux berbères ont donc été faits par des artisans juifs jusqu’à ce que la quasi totalité de leur communauté quitte le Maroc
Broderie au fil d’or sur un manteau de Séfèr Tora
Les bijoutiers juifs réalisaient naturellement les objets d’argent liés à l’exercice de leur culte et des accessoires rituels
Le Méllah, ce quartier typique, reflet de la vie juive en Afrique du Nord
Couteau de Brite Mila, Allemagne 17ième siècle
Préparation des outils pour le Mohèl, Maroc 18ième siècle
Tout un rituel pour servir le thé au Maroc. Table ciselée de bois travaillé par les plus grands artisans, 19ième siècle