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L'interdiction de manger
et de boire le jour de Yom Kippour est connue de tout juif. Et pourtant, si l'on risque de mettre sa vie en danger en se privant de manger, la Michna nous explique qu'on a le droit et qu'on est même tenu de manger (Yoma, chapitre 8,5).
![]() Et Rachi explique : « l'embryon sent l'odeur d'un plat cuisiné et le désire. Si sa mère n'en mange pas, les deux seront en danger ». En d'autres termes, lorsqu'une femme enceinte sent l'odeur d'un plat et ressent un besoin inexplicable d'en manger, d'après la Tora d'Israël, ce n'est pas son désir mais celui de l'embryon qui, par son intermédiaire, a capté l'odeur du mets et le désire. Et si elle se retient d'en manger, la vie de l'embryon et la sienne seront mises en danger. ![]()
Le Talmud,
en se basant sur cette même Michna (Yoma, 82b) raconte : « Une fois, une femme enceinte avait senti l'odeur d'un mets le jour de Yom Kippour. On vint devant Rabbi Yéhouda Hanassi pour lui demander conseil.
![]() Et cette femme enfanta Chabtaï qui stockait les fruits (afin de faire monter les prix). On peut supposer que, durant de nombreuses générations, si les scientifiques avaient pu se pencher sur les propos du Talmud, ils auraient été ébahis : « Après tout, l'embryon dans la matrice de sa mère n'est qu'un morceau de chair en cours de développement, et n'a aucun point commun avec un nouveau né ». Comment est-il donc possible de lui attribuer une capacité de percevoir ce qui arrive à l'extérieur ou d'éprouver des désirs ? Comment peut-il entendre un chuchotement à l'oreille de sa mère, ou encore se calmer grâce à cela ? ![]()
Et voici
que de nos jours, grâce aux progrès de la recherche et à la possibilité d'observer le comportement de l'embryon par le moyen de l'échographie et à l'aide d'appareils de détection sonore et d'enregistremen a soudainement découvert que l'embryon est une personne à part entière, capable de capter des signes ou des stimulations provenant de l'extérieur et même de les mémoriser.
![]() C'est pourquoi, si un embryon ou un foetus a senti une odeur le jour de Yom Kippour et que la mère ne se calme pas, il est de notre devoir de lui donner à manger. Autrement, la vie de la mère et du foetus seront mis en danger et l'obligation d'éviter un danger de mort prime sur le respect de Yom Kippour. Les Sages d'Israël savaient également, pour cette même raison, que le foetus entend et comprend ! Lorsque l'on chuchote aux oreilles d'une mère qu'aujourd'hui c'est Yom Kippour et que l'embryon se calme, c'est le signe que cet embryon penche vers le Bien. Et si l'on chuchote à son oreille mais qu'il ne se calme pas, c'est un signe qu'il penche vers le Mal. Car cet embryon entend et comprend ! Si nous nous intéressons aux particularités de l'âme de l'embryon, nous comprendrons présent ce qui est expliqué dans le Midrach (Midrach Toldote 63, 6), à propos à du verset parlant de Rivka enceinte de Ya’akov et ‘Éssav. Comme les enfants se battaient en son sein, elle dit : « Si cela est ainsi, à quoi suis-je destinée ! » Puis, elle alla prendre conseil auprès d'Hachèm. D'après le commentaire de Rachi, elle est allée à la Yéchiva de Chèm. (Voir Béréchite chapitre 25, verset 22) ![]()
Et voici
le langage du Midrach : «Au moment où elle passait devant une synagogue ou une maison d'études, Jacob poussait pour sortir. Et il est écrit : "Avant de t'avoir créé dans le ventre je te connaissais". Et lorsqu'elle passait près de maisons idolâtres, c'est ‘Éssav qui poussait pour sortir. Et il est écrit : "Éloignez les méchants depuis qu'ils sont dans la matrice".
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