Nos sages ont fixé les huit jours de ‘Hanouka comme une période de joie et de louanges à D.
C’est pourquoi, ils ont interdit d’y jeûner et d’y faire des oraisons funèbres (1).
Pour la même raison on a l’habitude de ne pas se rendre au cimetière pendant cette période à l’occasion des sept jours ou du mois de deuil, ou de l’année pour son père ou sa mère. En effet ces situations sont propices à générer de la tristesse et des pleurs qui sont en contradiction avec la joie de la fête (2).
Il convient donc d’avancer la visite avant la fête ou de la retarder après celle-ci.
Notons toutefois que l’interdiction n’est pas absolue d’après le sens stricte de la loi ; c’est pourquoi certains se permettent d’y aller pendant cette période (en particulier le jour de l’année) (3). Tel est d’ailleurs le Minhag à Jérusalem (4). Mais ceux qui suivent cette coutume ne le feront que s’ils prennent garde de ne pas faire d’oraison funèbre, de se lamenter et encore moins de pleurer à cette occasion (5)
Quoi qu’il en soit, se rendre en pèlerinage au cimetière pour prier sur la tombe des Tsadikim, afin qu’ils intercèdent auprès d’Hachèm en faveur des vivants, est permis d’après tous les avis (6).