Cependant, comme tout dans la vie, cette permission de guérir comporte des limites.
Seul un médecin, c’est-à-dire l’expert, détient ce droit exclusif de guérir.
Les principales victimes ne sont pas les employeurs, mais le grand public pour qui ces services sont essentiels. Lorsque l’on parle d’une grève, l’expression pris en otage est fortement utilisée par les concernés.
Le Choul’hane ‘Aroukh (‘Hochèn Michpate 333) écrit que la raison est que nous sommes considérés comme étant les serviteurs de D-ieu, et de Lui seul, et d’aucun autre homme au monde, comme il est écrit : "Ki li Béné Israël 'Avadim Vélo 'Avdé 'Avadim", c’est-à-dire que le Peuple Juif est Mon serviteur, dit D.ieu, et pas le serviteur d’autres serviteurs (en l’occurrence les employeurs).
Le déluge n'aurait été qu'une sanction de la part d'un Créateur, qui avait attendu 10 générations. Pourtant le commentateur Rachi, dans la Parachate Noa'h, déclare que la cause du déluge, fut plutôt la propension au vol de l'ensemble de la population de l'époque.
En résumé, il ressort donc que selon la plupart des décisionnaires, la libre concurrence est permise selon la Tora.
Mais dans le cas ou une telle pratique, effectuée d'une manière effrénée, pourrait entraîner la faillite du concurrent, elle devient interdite par la loi Juive, selon certains commentateurs, ou uniquement interdite par l'éthique selon d'autres.