
L'aéroport, juste après les explosions
" On ne peut pas faire confiance aux autorités ici. C’est un phénomène nouveau pour eux. Ils réagissent de manière hystérique. Ils ne comprennent rien à ce qui se passe. Regardez les policiers, les soldats, il sont très agités. On a le sentiment qu’ils ne savent pas quoi faire."
"C’est comme si le gouvernement ne savait pas quoi faire, et c’est vraiment effrayant. C’est très frustrant parce que j’ai des enfants ici. Qui va les défendre ? Moi ? Nous pensons rentrer, si ça continue comme ça."
Tel était le constat effarant que dressait Ronen Gan-El, un israélien qui a exercé comme professeur d’anglais pendant plusieurs années dans la communauté juive de Bruxelles.

Ronen Gan-El
Les écoles juives de Belgique ont, dans un premier temps, été immédiatement barricadées. Les enfants sont restés enfermés dans les bâtiments. Ce n'est que bien plus tard que les parents ont pu venir chercher leurs enfants pour les ramener à la maison.
Toutes les manifestations de festivité prévues pour Pourim ont été annulées.
Le CJI, pour sa part a déclaré : " Nous sommes tous en deuil, en raison des nombreuses victimes, mais aussi en raison de notre sentiment d'insécurité. La CJI annule son évènement de Pourim, qui était prévu pour demain soir (mercredi soir)."
"Le moment n'est pas propice à la fête. Pour l’instant, nous prévoyons toujours de nous réunir le Chabbat. Nous essayons de trouver le meilleur moyen de progresser, en consultation avec nos experts de sécurité et les autorités, nous vous tiendrons informés."

Quand à l’État islamique, responsable de l'attentat, il accentuait ses menaces dans un communiqué publié sur internet : " Nous promettons aux nations de croisés qui sont alliées contre l’Etat islamique que des jours sombres sont devant elles, en réponse à leur agression contre notre Etat... Ce qui vous attend sera plus dur et plus amer, avec la permission d’Allah."
Source : Univers Torah