Repérés par le Professeur Haggai Ben-Shammaï, le directeur académique de la Bibliothèque nationale, ces manuscrits, au nombre de vingt-neuf, ont été rachetés à des négociants européens, qui eux-mêmes les avaient rachetés à des négociants afghans.
Ils ont été trouvés en 2011 dans une guenizah, une cache temporaire, avant de les enterrer conformément à la loi juive. Ils sont encore très bien conservés.
Des analyses au Carbone 14 ont permis de les dater avec précision. Certains dateraient même du premier siècle de notre ère.
Cependant, une découverte remarquable se distingue : il existe également quelques commentaires en judéo-arabe du Rav Saadia Gaon sur le livre d’Isaïe.
Ce trésor spirituel juif est une des plus importantes découvertes depuis celle de la Guenizah du Caire, à la fin du XIXe siècle, comprenant 200 000 manuscrits juifs datant de 870 à 1880, écrits en hébreu, arabe et araméen, et celle des manuscrits de la Mer Morte en 1947.
Source : lemondejuif.info