![]()
![]() Ce potentiel est une étincelle divine résultant de sa création à l'image de D.ieu : "l'homme est aimé car il a été créé à l'Image de D." (Talmud Pirké Avot 3). Le libre arbitre est l'effort que seul il est à même d'accomplir et qui lui permet de distinguer la vie de la mort. C'est en l'utilisant correctement qu'il peut parachever et embellir le monde ; son usage impropre peut conduire à la déprédation et à la destruction. Il n'est donné qu'à l'Homme de pouvoir ainsi s'efforcer d'utiliser convenablement son libre arbitre. |
|
![]() S'il ignore l'existence de 10 millions d'euros cachés au fond du vieux caddy qu'il avait trouvé il y a peu, il continuera à mener une vie miséreuse. Comme celui qui, ignorant la puissance du libre-arbitre dont il dispose, n'en tire aucune énergie. Le Talmud confirme cette analyse : "Le fait que D. nous ait dit que nous possédons le libre-arbitre est plus important que le don qu'il nous a fait du libre-arbitre". |
|
![]() Le libre-arbitre, c'est surtout le choix entre la vie et la mort : "j'ai placé devant toi la vie et la mort. Choisis la vie et tu vivras alors, toi et ta postérité." (Deutéronome 30). Certains choisiront la mort : pour atteindre leurs objectifs par la route la plus aisée, ils n'hésiteront pas à choisir la facilité fuyant le service d'autrui ou de D.ieu, l'étude, la charité, ou, pire, choisissant l'adultère, la drogue, le vol ou le meurtre... Affronter les défis en perdant quelques fois s'avèrera une épreuve insurmontable pour bien des hommes et dans bien des cas alors que la prise d'un peu de recul mettrait en évidence un paysage d'ensemble plutôt satisfaisant de la personne concernée. La grandeur réside dans la façon de résoudre les conflits, en utilisant notre libre arbitre pour grandir et pas pour abandonner, pour faire face et pas pour fuir, pour vivre et pas pour mourir. Eluder les problèmes, c'est manquer l'occasion de devenir grand ; à chaque moment de notre vie, nous vivons ce combat. |
|
![]() Nos décisions modèlent notre vie et fixent notre destin : prenons nos responsabilités ! Sinon, on est juste un badaud qui voit défiler sa vie sans réellement la vivre. 2è niveau : soyons nous-mêmes. Ne prenons pas à notre compte les opinions de la société à moins d'être en accord avec elles. Evaluons nos décisions du passé. Ne restons pas ligotés par des lignes de conduite et des résolutions prises il y a des années. La profession que l'on a choisie après le bac peut ne plus nous convenir actuellement. Ou bien ce n'est pas parce qu'une fois on a affirmé que D.ieu n'existe pas que l'on ne trouvera pas maintenant des preuves contraires et que l'on ne pourra pas prendre une décision plus réfléchie. ![]() L'âme est à la recherche de signification, de permanence, de grandeur. Elle fait face aux défis, affrontant le corps qui ne sait que dire: "Donnez-moi à manger, procurez-moi de la chaleur, un oreiller et laissez-moi prendre mes aises." Le sommeil est pour lui un moyen de fuite… quitte à glisser dans la mort. C'est la bataille du libre arbitre : même lorsqu'on remporte une victoire, l'ennemi demeure dans notre camp, près de nous constamment. Nulle schizophrénie mais combat naturel des parties opposées qui sont en nous. Que notre corps ne nous fasse pas tomber dans un piège et évitons les chemins d'évasion. Choisissons ce qui a un sens, choisissons la vie. 4è niveau: s'identifier avec l'âme, non le corps. Pour le Judaïsme, l'âme est ce qui est en nous de réel. Tentons de trouver une paix intérieure : identifions-nous avec notre âme pour maîtriser notre corps (Talmud : "Les justes parlent à leurs désirs corporels et les impies laissent leurs désirs leur parler."). Le seul moyen pour vaincre est de faire en sorte que le corps désire ce que l'âme veut : le corps peut suivre l'âme, et, bien que cela "blesse" un peu de se priver d'un plaisir, on y survit. Ce n'est que quand le corps désire la réussite de l'âme qu'on a accès à une véritable paix. ![]() Le libre-arbitre, c'est le choix entre la vie et la mort. Attachons-nous à D. et nous serons attachés à l'éternité, l'ultime forme de vie par essence. Que la volonté de D.ieu devienne nôtre afin que nous soyons en quelque sorte des partenaires de D. Lui-même pour changer le monde. ![]() |