De nouvelles images tournées à l’intérieur d’un tunnel du Hamas ont été rendues publiques. Elles montrent six otages — dont Hersh Goldberg-Polin et Carmel Gat — cherchant à allumer des bougies de Hanouka dans les conditions les plus extrêmes, peu de temps avant d’être tués.
Ces enregistrements offrent un regard rare et profondément troublant sur la vie quotidienne de ces otages durant leur captivité. Les personnes qui apparaissent dans ces images sont Hersh Goldberg-Polin, Eden Yerushalmi, Ori Danino, Alex Lubanov, Almog Sarusi et Carmel Gat.
L’un des éléments les plus saisissants de ces images est la manière dont ces hommes et ces femmes tentent de préserver un lien vivant avec leurs racines. Dans un environnement de total dénuement, l’allumage des bougies devient un acte d’attachement à leur identité, à leurs familles, à la continuité d’une tradition millénaire.
Ce geste, simple en apparence, prend une force particulière par sa fragilité même : un instant de lumière et de fidélité intérieure au cœur d’un lieu conçu pour l’effacement et l’isolement.
Images déchirantes quand on connait la suite. Pour les familles qui ont dû visionner ces enregistrements, cet instant devient une trace ultime, presque sacrée, de la force morale et de la profondeur humaine de leurs proches. Il rappelle qu’au moment même où toute liberté leur était ôtée, ils ont choisi d’affirmer leur identité, leur tradition, leur mémoire — un dernier acte de fidélité à ce qui les reliait à la vie.
La diffusion de ces images constitue un témoignage essentiel, à la fois pour la mémoire des victimes et pour la compréhension des crimes commis dans le réseau souterrain du Hamas.
Elles révèlent un pan de réalité jusque-là presque absent de l’espace public et viennent s’ajouter à l’effort de documentation et de vérité mené par les familles et par la société israélienne.