Ce dernier se trouve en voisinage immédiat de la basilique chrétienne Saint-Procope datant de 1260.
Les bons rapports entre les deux cultures, chrétienne et juive et la tolérance réciproque expliquent pourquoi la ville a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, observe notre guide, Renata Poulová :
« Juifs et chrétien s ont vécu ici côte à côte, pendant des siècles, sans problèmes et conflits quelconques. Jamais aucun pogrome contre cette communauté ne s’est produit ici. »
Le marché qui s’est créé autour du couvent y a attiré des marchands. La première mention de la présence des Juifs à Trebic remonte à 1338. Le quartier connaît un essor à partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Or en 1723, un nouvel édit est promulgué. Il stipule que les Juifs doivent être cantonnés dans le ghetto. Ils sont autorisés à être engagés dans les tanneries, ils peuvent aussi produire de l’alcool et des gants, faire commerce et prêter de l’argent. Limité par la rivière Jihlava et la colline surnommée Hradek, le ghetto de Trebic devient peu à peu le plus important de Moravie : entre les XVIIIe-XIXe siècle, il compte 1 700 habitants. Avec l’adoption de la nouvelle constitution, en 1848, les restrictions sont abolies, les Juifs peuvent sortir du ghetto, acheter des terrains et des maisons, et déménager dans d’autres villes. »
Source : Lire la suite dans Radio Prague