Durant la Shoah, le Portugal gouverné par le général Salazar, d’idéologie fasciste, avait adopté une politique officiellement neutre. Mais en réalité le gouvernement de l’époque adopta une attitude ambigüe : d’un côté, il permit au Royaume Uni et aux Etats-Unis d’utiliser ses bases aériennes des Açores, mais entretint durant toutes ces années des relations commerciales fructueuses avec l’Allemagne nazie.
C’est dans ce cadre que ce pays, comme l’Espagne et la Suisse devint un abri pour l’or nazi, volé dans les banques des pays conquis, mais dont une bonne partie appartenait à des Juifs. Les deux pays ibériques détenaient un métal très convoité pour les usines de guerre allemandes, le « Wolfram », et ils livrèrent de grandes quantités de cette matière première aux Allemands contre de l’or.
Le Portugal est aujourd’hui considéré par les spécialistes comme « le pays qui prend le chemin de la Grèce et qui menace toute la zone financière de l’euro », et les pays de l’UE ont déjà discuté de l’éventualité d’accorder une aide de 78 milliards d’euro pour sauver le Portugal de la faillite. Mais au début du mois de juin, un membre du parlement allemand (l’Allemagne était déjà réticente à l’injection d’argent en Grèce) a fait cette déclaration surprenante : « Avant de recevoir des aides de l’UE, le Portugal ferait mieux de vendre son ‘trésor familial’ et notamment ses importantes réserves d’or, afin d’éponger ses dettes ». Le député du Bundestag spécifiait ainsi « que l’Allemagne serait prête à racheter l’or portugais ».
Le « Wall Street Journal » révèle que cette proposition est « hautement problématique, car en l’occurrence il s’agirait que les Allemands rachètent de l’or que leurs pères ont volé aux Juifs » !!
Au cas, ou pris à la gorge, le gouvernement portugais actuel en venait à prendre cette décision sinistrement symbolique, les organisations juives et l’Etat d’Israël réagiraient-ils ?
Source : Terre Promise