Le président Trump a annoncé que Benyamin Netanyahou avait accepté le plan « Paix Éternelle », donnant à Hamas 72 heures pour accepter un échange intégral otages-prisonniers, faute de quoi une coalition régionale, avec le « soutien total » des États-Unis, interviendrait pour détruire le mouvement.
Lors d’une conférence de presse commune à la Maison Blanche, Trump et Netanyahou ont présenté ce cadre de paix en 20 points pour mettre fin à la guerre de Gaza. Trump a qualifié ce jour « d’historique pour la paix » et « peut-être l’un des plus grands de la civilisation », affirmant que le plan s’inscrivait dans une vision plus large de paix au Moyen-Orient, incluant l’Iran et l’expansion des Accords d’Abraham.
Trump a remercié Netanyahou et salué le soutien de dirigeants arabes et européens, citant notamment l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Émirats, la Jordanie, la Turquie, l’Indonésie, le Pakistan et l’Égypte. Il a déclaré que « les pays arabes se sont engagés à priver immédiatement Hamas de ses capacités » et a ajouté entendre que « Hamas souhaite en finir aussi ».
Concernant un éventuel refus de Hamas, Trump a promis à Israël un appui total pour agir seul si la Force internationale de stabilisation échouait. « Bibi, tu as tout mon soutien pour faire ce que tu dois faire », a-t-il insisté.
Trump a aussi annoncé la création d’un Conseil de la Paix pour superviser l’après-guerre à Gaza, qu’il dirigera lui-même aux côtés notamment de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Rappelant le retrait israélien de Gaza, qu’il avait jugé « une mauvaise affaire », il a conclu : « Seul Hamas s’oppose encore, tout le monde a déjà approuvé la proposition. »