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Boire le jour de Pourim ! Mais jusqu'à l'ivresse ?

Mercredi 1 Mars 2017 | 08h12   Vue : 13345 fois
 
 
 
 


On est tenu de boire à Pourim jusqu'à ce qu'on ne sache plus différencier entre "Béni soit Mardoché et maudit soit Hamane" (Talmud Méguila 7b).

Tout le long de l'année, l'éthique juive prêche modération et sobriété et soudainement, ici à Pourim on laisse faire. Pour être exact : 'ad dé lo yada' -jusqu'à ce qu'on ne sache plus ! C'est-à-dire qu'on ne s'y retrouve plus entre le maudit de Haman et le béni de Mardoché. Peut-être que nous pouvons trouver une allusion à la réponse dans le vocabulaire même que nos sages ont utilisé. Regardons, ils n'ont pas dit tout simplement : "Enivrez-vous". Le terme qu'ils ont employé ici est Libessoumé. La traduction exacte de ce terme est adoucir ou encore parfumer (comme Béssamim dans la bénédiction de la Havdala). Comme si tout en buvant nous nous parfumions...

On cherche à travers l'histoire de Pourim à nous faire savoir que les vertus et les vérités de la Torah doivent être si profondément ancrées dans l'âme de l'homme que même tout en étant saoul, ce ne sont rien que ces vertus et ces vérités qui sortent de sa bouche.

Ainsi l'intention de nos sages n'était à aucun moment d'enseigner à dire les choses de travers à Pourim. Ils ont par contre dit de boire jusqu'à ce que la raison et la conscience ne sachent plus faire la part des choses. Si dans cet état d'ébriété c'est quand même le "béni Mardoché" qui sort de la bouche, alors nous savons que cette personne est vraiment parfumée et que les valeurs de la Torah remplissent toutes les chambres de son cœur.

Pourim est aussi une certaine métaphore ; ce monde, notre monde matérialiste, il saoule. Les masses médias, les articles de luxe et la vie de douceur nous enivrent littéralement.

Leur puissance est telle qu'ils nous privent en grande partie de notre lucidité et de notre faculté de jugement. Pareillement, du temps d'A'hachvéroch, les juifs furent enivrés par l'étincellement des splendeurs royales et ils furent saoulés par les banquets et les festins somptueux que le monarque offrit. Dans cette ivresse générale, il ne restait que Mardoché pour reconnaître la vérité.

"Mordékhaï Hayéhoudi" . Ainsi il est appelé dans la Méguila. Mardoché le juif. Celui qui était le juif à part entière.

Nous parlons souvent de l'obligation d'être consciemment juif, or Mordékhaï était celui qui a laissé les paroles de la Torah pénétrer au plus profond de son être, celui qui était juif même inconsciemment.

Le Talmud ('Houline 139 b) relève qu'il se trouve une allusion au nom de Mardoché dans la Tora. A savoir que dans l'huile d'onction, destinée à l'inauguration des ustensiles du Tabernacle, le Maré da'hia (qui sonne comme le nom de Mordékhaï), le myrte était un des "Béssamim", une des épices odoriférantes indispensables pour cette huile d'onction.

Avec tout ceci, l'histoire juive, Mordékhaï et Pourim, nous avons une étincelle ; ce parfum qui émane de notre étude quotidienne de la Tora et qui continue à nous guider même là où le matérialisme (et l'alcool) semblent prendre possession de notre monde contemporain.


Pourim Saméa'h

Rav Yts'hak Jeshurun du Centre d'étude juive Ohel Torah
Marseille





   


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