Les autorités
lituaniennes ont décidé de profaner le plus ancien cimetière juif de Vilnius (datant du XVème siècle) et d’humilier ainsi les milliers des Juifs qui y sont encore enterrés en construisant sur le cimetière lui-même un « Centre des Congrès ».
Il serait
pourtant si facile d’éviter cet acte barbare en construisant ce Centre des Congrès à un autre endroit de Vilnius.
Cet acte s’oppose en effet aux lois internationales garantissant le droit de reposer en paix, à l’article 18 de la Convention des Nations Unies relatif aux droits civils et politiques, à la Chartre Européenne des Droits fondamentaux, et à l’interdiction de violer des sépultures selon les lois rabbiniques.
Le professeur
Louis-Léon Christians de l’Université catholique de Louvain en Belgique a réalisé une excellente étude concernant l’obligation de préservation des cimetières juifs selon les Droit International.
En 2014,
le Congrès américain a adopté une loi sur la protection des cimetières des minorités religieuses applicable à l’échelle internationale.
Un scandale
international avait eu lieu lors de la construction de deux bâtiments de luxe (2005-2009) sur le bord du site du cimetière (alors que la construction du nouveau Centre des Congrès sera faite au centre du cimetière) à la suite duquel le Congrès des États-Unis a réagi en adoptant une résolution en 2008, condamnant « l’atteinte au cimetière juif historique de Vilnius ». Cet épisode a pris fin sur la base d’un « accord » disant que les bâtiments offensants ne seraient pas détruits mais qu’aucun autre bâtiment ne serait construit dans l’espace du cimetière juif.
Aujourd’hui,
les autorités lituaniennes ont décidé de s’acharner et de ne plus respecter leur engagement de 2008 et commettront un blasphème encore plus grand pour le peuple juif en bâtissant un nouvel édifice au centre du cimetière et en impliquant la responsabilité de l’Union Européenne qui fournira une grande partie des moyens financiers.
Source : JForum