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Restauration des muraux de la synagogue syrienne Adès de Jérusalem. VIDÉOS

Dimanche 26 Avril 2015 | 20h05  
 
 
 
 


Panorama de l’intérieur de la synagogue restaurée Adès à Jérusalem

De l’extérieur, la Grande Synagogue Adès ne semble pas à la hauteur de son nom. A l’intérieur de son sanctuaire modeste, ses peintures murales centenaires récemment restaurées sont des emblèmes spectaculaires des débuts de l’art sioniste.

Les curieux ont afflué au quartier de Na'hlaote, dimanche, pour célébrer la restauration des peintures murales historiques de l’illustre lieu de prière.

Il a fallu deux ans pour rendre aux peintures leur gloire d’antan. Le projet a été initié par l’Institut Ben Zvi et l’AAI [Autorité des antiquités israélienne] et financé par le Bureau du Premier ministre et la municipalité de Jérusalem.

La maison de prière a été construite en 1901 par des immigrants syriens de « la glorieuse communauté d’Alep », comme on peut le lire sur le devant de la bâtisse.

Après une série de diffamations et suite au déclin économique de la ville à la fin du 19e siècle, la communauté juive millénaire d’Alep a commencé à émigrer à Jérusalem, en Egypte, en Europe et dans le Nouveau Monde.

Les nouveaux arrivants s’installèrent dans un nouveau quartier appelé « Nahalate Tsione », longeant le marché Ma'hané Yéhouda, désormais dénommé Na'hlaote.


La synagogue Ades avant la restauration de l’AAI

Si la magnifique arche de noyer, incrustée de nacre, et le mobilier de la synagogue ont été importés de Damas, la congrégation a confié le design intérieur à un jeune artiste ayant immigré de Galice vers la Palestine ottomane en 1905, Ya'akov Stark.

L’artiste comptait parmi les premiers diplômés de l’Académie des Arts Bétsalel, avant de devenir un membre de son corps professoral.

Comme beaucoup d’étudiants de Bétsalel (aujourd’hui encore), Stark vivait dans un petit appartement du nouveau quartier jouxtant Ma'hané Yéhouda. Après des années de travail gratuit, Stark a terminé son chef-d’œuvre en octobre 1912. Son nom, habilement caché avec la date, apparaît au-dessus de l’arche nichée dans une étoile de David. Il est décédé sans le sou de la tuberculose en 1915, à 34 ans.


Détail d’une peinture murale dans la section des femmes
de la synagogue Adès peint par Ya'akov Stark en 1912
Le plafond représente un ciel bleu, avec des étoiles de David encadrées par des fleurs le long de sa base. Sur les murs Sud, Est et Nord, douze médaillons avec les symboles des douze tribus sont entourés de dessins floraux des sept espèces et d’un motif récurrent de Ménorote et d’étoiles de David. Un verset d’Isaïe 56 – disant à tort « ma maison sainte » plutôt que « ma montagne sainte » – enveloppé dans des bandes dorées, encercle la salle.

La décoration de Stark, qui s’étend du sol au toit, est « l’œuvre hébraïque la plus ancienne, importante et grandiose que nous connaissons », déclare Dr Nirit Shalev-Khalifa, conservatrice à Yad Ben-Zvi, qui était partie intégrante du projet de restauration.

« En entrant dans cette synagogue, il est impossible de ne pas remarquer sa beauté », a déclaré le maire de Jérusalem, Nir Barkat, à la cérémonie d’inauguration. « Ce qui m’enthousiasme le plus est de venir ici pour la restauration d’une synagogue [historique], exceptionnelle, dans toute sa splendeur » et qui définit le caractère unique de Nahlaot.

Le projet a enfin abouti après une désastreuse tentative, en 2009, qui a demandé l’intervention d’experts.

« Au fil des ans, certaines des peintures commençaient à se désintégrer », explique le rabbin Yossef Shayo, un homme barbu avec des sourcils broussailleux et des lunettes teintées, qui dirige la congrégation. Un artiste français a offert ses services pour restaurer les peintures, mais, à la place, il a collé des toiles aux murs et a reproduit les tableaux de Stark en acrylique dans un « travail négligent qui partait de bonnes intentions », selon Shalev-Shalifa.

Les méthodes utilisées furent une « catastrophe » qui menaçait de ruiner l’œuvre originale. Des experts de Ben-Zvi et du Musée d’Israël ont protesté, mais la congrégation s’est opposée à leur intervention dans ses affaires internes. Enfin, un juge a tranché pour faire marche arrière parce que la Synagogue Adès était classée bâtiment historique.

Jacques Neguer, chef du département de conservation artistique de l’AAI, explique que le nouveau projet comportait de multiples facettes – du décapage de la toile que le restaurateur précédent avait collée aux murs à la restauration des portes métalliques, des plafonds en bois aux peintures elles-mêmes. Se représenter l’apparence originale de la synagogue était le plus grand défi.

« Nous devions reconstituer chaque couleur, chaque ligne, chaque dessin », explique Neguer.

Son équipe a dépouillé les couches de peinture qui couvraient les colonnes ornées entre les fenêtres et les a recrées.

Dans la section des femmes, sur un balcon à l’arrière, pratiquement aucune des peintures n’est restée, après plus d’un siècle. Après avoir examiné certains des travaux de Stark, Neguer et son équipe ont réussi à recréer l’original.

Quelques membres de la communauté originale d’Alep fréquentent toujours la synagogue, dit le rabbin Chayo. Néanmoins, la congrégation préserve les mélodies traditionnelles et récite toujours les Bakachote – chants religieux propres à la communauté d’Alep – chaque Shabbat.

Parmi les personnes présentes dimanche, se trouvait Réouven Amir, fils de l’ancien hazan [chantre] de la synagogue, Rahamim Amir.Aujourd’hui résident du quartier de Katamone, Amir a grandi dans une maison modeste située près de la synagogue. Il revient contempler le résultat final d’années de travaux de restauration et se dit ravi du résultat.

Source : timesofisrael.com
   


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