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Histoire et génétique: Un espagnol ou portugais sur cinq a des origines juives

Mardi 23 Juin 2015 | 15h47  
 
 
 
 

L’étude du patrimoine génétique des populations juives est très intéressante. Une étude génétique révèle que le nombre de Juifs convertis de force pendant l’Inquisition, serait bien plus important que prévu.

Augmentant du même coup le nombre d’Espagnols ou Portugais d’origine juive. Tout comme pour les populations non juives, les différents groupes de la diaspora juive portent dans leurs gènes des traces précises de leur parcours. L’«avantage» pour la génétique est qu’ils font partie de ces groupes dont les habitudes socioculturelles les individualisent plus, avec un nombre de mariages «mixtes» moins nombreux que dans d’autres populations. Les techniques génétiques modernes permettent de comparer très finement des génomes et d’obtenir des informations sur leurs «ressemblances» plus ou moins grandes.

Doron Behar, du Molecular Medecine Laboratory d’Haïfa en Israël, et les autres membres de l’équipe, ont ainsi pu comparer les génomes de 14 communautés juives différentes, d’abord entre eux, puis avec les génomes de 69 populations non juives d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Asie.

Les communautés juives étudiées ont été, côté ashkénaze, celles du Caucase (Azerbaïdjan, Géorgie), du Moyen-Orient (Iran, Irak), du Maroc, et côté séfarade, celles de Bulgarie et de Turquie, plus des communautés en Éthiopie et en Inde. La première conclusion de ce travail confirme ce que d’autres études avaient montré: les communautés juives sont génétiquement plus proches entre elles que des autres populations non juives.

À l’exception des communautés d’Éthiopie et d’Inde où un mixage plus important semble avoir eu lieu. «Ces recherches, très sérieuses sont vraiment très intéressantes, estime Axel Kahn, biologiste et généticien, président de l’université Paris-Descartes. Elles permettent de confronter autant que faire se peut le mythe et la réalité.» D’après les résultats, la diaspora juive, c’est-à-dire la dispersion à partir du Moyen-Orient, aurait commencé il y a 2 500 ans. Une autre étude, qui émane elle aussi de l’université de New York, s’est attachée à lire l’histoire récente de la diaspora juive à travers ses gènes. Les chercheurs ont essayé de retrouver, via les différences génétiques, des événements qui se sont produits côté européen durant les deux derniers millénaires.

Et ils ont pu repérer , dans certaines communautés séfarades, l’apparition d’un «composant» génétique nord-africain, qui, d’après leurs calculs, daterait du temps où l’Espagne était occupée par les Maures venus d’Afrique du Nord, entre 711 et 1492, date de l’expulsion des Juifs d’Espagne par les «Rois Catholiques».

L’étude démontre également que toutes ces communautés juives ont des ancêtres communs qui vivaient au Moyen-Orient avant qu’ils ne migrent vers l’Europe et l’Asie. Ainsi, encore actuellement, les populations non-juives dont le génome présente le plus de points communs avec celui des communautés juives sont celles qui vivent au Moyen-Orient. Une autre étude indique que, sur 55 millions que comptent l’Espagne et le Portugal il y a plus de 10 millions qui ont certainement des origines juives. Ce chiffre se base sur une étude portant sur l’ADN des habitants mâles de la péninsule ibérique. Cette forte proportion indique un niveau élevé de conversions forcées au moment de la reconquête du sud de l’Espagne par les chrétiens vers 1470, et en période d’Inquisition.

L’étude se base sur l’analyse de chromosomes Y, et a été conduite par une équipe de chercheurs et biologistes de renom dont Mark A. Jobling de l’université de Leicester en Angleterre et Francesc Calafell de l’université Pompeu Fabra de Barcelone, Lluis Quintana-Murci de l’Institut Pasteur, Karl Skorecki du Molecular Medicine Laboratory, Rambam à Haifa...

Les biologistes ont développé une signature de chromosomes Y pour les hommes sépharades, en étudiant les communautés juives sépharades localisées dans les endroits où les juifs ont migré après avoir été expulsé d’Espagne entre 1492 et 1496.

Source : Europe Israel
   


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