Après deux ans d’efforts
déployés par la Knesset pour lutter contre un projet de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) concernant la circoncision, jeudi 1er octobre, une résolution sur les libertés religieuses a définitivement rejeté l’interdiction de pratiquer la Brit-mila.
Adoptée à 73 voix contre six, elle recommande que les États membres de l’APCE « cherchent des accommodements raisonnables en vue de garantir l’égalité effective et pas seulement formelle, dans le droit à la liberté de culte. » Le texte donne les lignes directrices générales afin de permettre aux communautés religieuses de pratiquer leur foi.
Le Conseil a cependant recommandé que les États exigent que les circoncisions soient effectuées par des personnes formées pour le faire, dans des conditions médicales et sanitaires appropriées, et que les parents soient informés du risque médical pour leur enfant.
Le président de la Knesset, Youli Édelstein a déclaré jeudi qu’il était heureux que les efforts du parlement israélien aient réussi. Le président de la Conférence des rabbins européens (CRE), Pin’has Goldschmidt, a qualifié pour sa part la résolution de « pas en avant dans notre lutte pour assurer que les coutumes religieuses soient maintenues librement et publiquement. »
Le rabbin Goldschmidt a ajouté que l’adoption de la résolution envoie un message à tous les États, gouvernements et députés européens pour la défense des droits des Juifs à travers le continent. Quant à la Ligue Anti-Diffamation, elle a affirmé : « Avec cette résolution, l’APCE a agi pour redresser un tort grave ».
Source : Hamodia