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Quel est l'apport du Talmud pour la medecine moderne ?

Lundi 24 Juin 2013 | 07h35   Vue : 5513 fois
 
 
 
 


Dans l'esprit de la Torah, la maladie, en tant que dysfonction de l'édifice corporel, ne serait en fait que la situation dans laquelle l'homme met un obstacle à l'ordre de l'édifice divin et bien entendu aux lois qui régissent Sa création. Un homme ayant des devoirs d'ordre moral, éthique ou émanant de la volonté Divine, et qui ne respecte pas ces devoirs, voit s'opérer en son corps des altérations plus ou moins graves (pour des yeux humains) à la mesure de ses erreurs.

Bien entendu, et les chrétiens répètent aussi cette phrase tirée de la Torah, "les voies du Seigneurs sont impénétrables" et Il est le seul juge de la gravité des choses, à l'échelle d'une vie ou de plusieurs (réincarnation des âmes). C'est pourquoi on voit des hommes mauvais en pleine santé, et des hommes admirables, parfois jeunes, foudroyés par la maladie.

La mort constitue en premier lieu une fin par rapport à un temps, mais aussi le point de départ d'un nouveau mouvement ultérieur, qui nous est inconnu, impalpable car il ne répond aucunement à la logique, ni aux valeurs trop matérielles du monde d'ici-bas.

La mort est donc, à la fin d'un temps attribué par le Créateur, le moment de la purification, car il n'est pas de purification plus intense; c'est aussi un passage vers un autre monde régi par d'autres lois. Dans le livre Vayikra on peut lire les règles d'hygiène individuelles ou collectives, portant sur la lèpre, les maladies vénériennes et les comportements intimes entre l'homme et la femme, ainsi que sur les conseils alimentaires. "Si ces châtiments ne vous corrigent point et si vous me résistez j'enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l'ennemi."

En tant que Créateur de toute chose, physique ou spirituelle, le pouvoir de guérir de Dieu est un des attributs de Sa volonté divine; il est écrit dans le Livre Iyov (5-18): "Le Tout-Puissant fait la plaie et il la bande; il blesse et sa main guérit".

Ce qui signifie qu'avant de créer une maladie, Dieu crée le remède, et qu'il n'est pas de maladie ou de mal sans guérison possible. A nous de nous efforcer de notre mieux et le plus honnêtement possible de trouver (surtout en nous) ce remède, quand bien même cela nous demande des sacrifices surhumains!

Au chapitre 28 du livre de Vayéra il est dit "Si tu n'obéis point à la voix de l'Eternel, ton Dieu; l'Eternel attachera à toi la peste, jusqu'à ce qu'elle te consume.

L'Eternel te frappera de l'ulcère d'Egypte, d'hémorroïdes, de gale et de teigne dont tu ne pourras guérir." Ce qui signifie que par rapport à un comportement donné, Dieu a plusieurs solutions pour nous punir, mais qui sont adéquates et particulières à ce comportement spécial.

Celui-ci étant l'expression du cheminement de notre âme, il existe un ou plusieurs antidotes permettant à Dieu de nous remettre en phase avec l'équilibre de Sa création!

Un médecin est un homme choisi par Dieu, assisté constamment par un ange de Dieu (l'ange Raphaël dont le nom signifie "Dieu a guéri" ou "médecin de Dieu".

Ce personnage a un rôle qui représente l'instrument de Dieu pour aider les hommes à réintégrer le juste cours de l'édifice de la création. Traiter un homme ne représente ni une atteinte à la volonté divine, ni une insulte, mais au contraire un devoir dicté par Dieu Lui-même. Le Talmud reflète la conception du monde du peuple juif, fondée sur la croyance en un Dieu unique, Maître de la vie sur terre et dont l'homme ne peut enfreindre la Loi. Cette attitude s'oppose à la médecine hippocratique qui accorde une importance majeure au pronostic en se basant sur la matière, qui est en fait le niveau le plus bas de la création.


Comment traiter de la médecine et du patrimoine culturel juif sans parler de la Brite Mila (circoncision). La Brite Mila est donc l'acte rituel juif qui consiste en l'ablation du prépuce chez le nouveau né âgé de 8 jours chez les juifs.

Elle n'est pas une règle d'hygiène; elle incarne le symbole du pacte établi entre Abraham et Dieu. La pratique a été reprise vers la fin du XXe siècle par la médecine occidentale pour remédier à des problèmes tels que le phimosis, ou a des problèmes de pollution bactérienne chez certains patients.

Chez les juifs, la circoncision n'est pratiquée QUE par un "Mohel" (spécialiste des règles de pureté inhérentes à la technique de la circoncision et elle-même). La physiologie féminine est abordée, entre autre, dans le livre de Vayikra (ch15-v19 et 25, ch20-v18), "La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières sera impure tout le temps comme au temps de son indisposition menstruelle."

La physiopathologie humaine est décrite dans des manuscrits antérieurs à l'apparition de la médecine occidentale.

Ainsi l'hépatectomie (consiste en l'ablation de lésions malignes ou bénignes) est réputée mortelle alors que la splénectomie (ablation chirurgicale de la rate) ne l'est qu'en cas d'hémorragie massive.

Certaines pathologies sont bien connues, d'autres sont redoutées. Les affections dermatologiques et génitales suscitent un intérêt particulier. Les syndromes dysentériques, les ictères, les hémorroïdes, la lithiase vésicale, la diphtérie, les psychopathies sont connues. Les piqûres d'insectes, les morsures de chiens ou de serpents sont redoutées. Les manifestations convulsives ou hystériques sont rapportées à des troubles sexuels ou à une folie nommée en terme hébraïque Roua'h Chtoute ("vent de bêtise") qui est entré dans la tête.

Les "Oumanimes", étaient des chirurgiens diplômés chargés de pratiquer les saignées, les césariennes, les réductions de luxations ou de fractures, les amputations, les soins dentaires.

L'analgésie (interruption de la transmission du signal neuronal de douleur depuis la zone lésée) était pratiquée avec une potion à base de mandragore dont la racine contient des alcaloïdes délirogènes: d'atropine, de scopolamine, et surtout d'hyosciamine (la "somma deschinta").

Les plaies étaient traitées avec précaution : les sutures étaient soigneusement faites, les pansements confectionnés avec un mélange d'huile et de vin.

La thérapeutique médicale utilisée par les hébreux de la période biblique était singulière, de bon sens et efficace. Elle recourait à des substances animales variées et inattendues; à des plantes médicinales comme la mandragore ou le "samthar". Leur administration se faisait sous formes d'infusions, de vins, de poudres, de pommades, de collyres.

Dans le livre des Rois (Mélakhim ch 4-v 33, 34, 35) on explique comment le prophète Elicha ressuscite un enfant mort des suites de céphalées (douleurs locales ressenties au niveau de la boîte crânienne): " Elicha pria l'Eternel. Il monta, se coucha sur l'enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa."

Les prêtres de cette époque avaient des pouvoirs très puissants que nous nommerions aujourd'hui "magiques" (par pure ignorance de l'aspect hautement spirituel du message divin au mont Sinaï), et pouvaient littéralement faire revivre une personne morte! La manipulation n'a rien à voir avec une séance de bouche à bouche! Le prophète Ycha'ya dit: Prenez une masse de figues. On la prit, et on l'appliqua sur l'ulcère.

"Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre." (Vayikra ch11). Cette phrase de la Torah, est le début d'un long énoncé limitatif de la consommation du juif.

Là encore, de même que pour la circoncision, il ne s'agit aucunement de règles "d'hygiène", mais bien d'un décret divin visant à restreindre le peuple d'Israël à une nourriture et à un mode de consommation idéal pour l'élévation spirituelle vers Dieu. Ces conditions ne peuvent pas être transgresser au cours de la vie d'un juif respectueux de son pacte avec Dieu.

Autrement dit, respectueux des lois (Halakhote) rédigées par les plus grandes sommités halakhique de tout temps (Tanaïm, Amoraïm, Guéonim, Richonim....) et possédant une connaissance profonde du psyché humain.

L'abattage rituel s'est donc toujours pratiqué chez les juifs, et le Cho'hèt spécialisé dans cette pratique, doit connaître parfaitement l'anatomie de la bête qu'il abat, selon des règles très précises et strictes énoncées par la Torah, et bien entendu la Guémara qui en est donc un des commentaires les plus pointus.

Le Talmud formule un noble précepte d'objectivité: "Tu ne parleras que si la chose te paraît aussi claire que le jour". Aussi les notations médicales qui sont parfois d'inspiration vétérinaire, sont rédigées dans certains cas après avoir recouru à l'expérimentation contradictoire en cas de doute. La recherche d'une preuve pouvait même conduire à pratiquer une autopsie d'une chèvre malade.

Les règles d'hygiène collective tiennent une grande place dans le Talmud. L'usage quotidien des ablutions et des bains était ordonné par la coutume religieuse.

L'eau ayant un effet physique de purification. En passant, le baptême chrétien en a conservé la valeur symbolique. Les lépreux et les vénériens sont isolés (Chémote ch5-v1 et 3; Vayikra ch13 v3, 4 et 46; ch15), les soldats en campagne devront garder le camp sain en recouvrant leurs excréments (Dévarim ch23 v13 et 14).

La médecine légale se préoccupait d'examiner attentivement les taches de sang en cas de violence ou de meurtre. Certaine maladies réputées héréditaires telles que l'aliénation mentale, interdisaient le mariage. La déontologie des médecins et des chirurgiens juifs était déjà bien établie. Le savoir d'un médecin élèvera son esprit (amélioration des connaissances), il est fait obligation au malade de rétribuer celui qui l'a soigné en proportion de ses moyens.

Encore une preuve de la profonde intégrité de grands sages juifs imprégnée d'une parfaite connaissance du corps humain déjà depuis plus de 3500 ans. Le talmud en est aujourd'hui une attestation irréfutable de tout ce message divin.





   


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