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Le photographe de l'Horreur

Jeudi 6 Février 2014 | 11h05   Vue : 5943 fois
 
 
 
 


Wilhelm Brasse était le photographe du camp d'Auschwitz. Prisonnier lui aussi, il fut contraint d'immortaliser des visages terrifiés et des expériences médicales sauvages. Il parvint à sauver une partie de ces clichés pour témoigner.


Né en 1917, M. Brasse a travaillé dans sa jeunesse comme photographe dans le sud de la Pologne.

Après le début de la Seconde Guerre mondiale, il a refusé, malgré ses origines autrichiennes de signer la "Volksliste", signifiant le ralliement à l'occupant allemand, et s'enrôle dans l'armée polonaise.

Arrêté par les Allemands lors d'une tentative de passage de la frontière hongroise en 1940, il est envoyé dans le camp d'Auschwitz-Birkenau. Il y reçoit le numéro de prisonnier 3444. Il a été témoin et chroniqueur forcé de la folie exterminatrice allemande.

Ses clichés montrent des humains terrifiés, des victimes d'expériences médicales - et aussi des SS détendus. Les innombrables photos que Wilhelm Brasse a faites des détenus du camp de concentration d'Auschwitz témoignent de la minutie avec laquelle l'Allemagne enregistrait les faits et gestes de sa fureur exterminatrice.

Le Polonais Wilhelm Brasse est arrivé le 31 août 1940 au camp de concentration d'Auschwitz après avoir été arrêté par les Allemands alors qu'il tentait de passer en Hongrie.

Comme il parlait allemand et qu'il avait suivi une formation de photographe à Katowice (en Silésie, au sud de la Pologne), les SS l'employèrent comme photographe au service anthropométrique. En janvier 1941, sur l'ordre de Rudolf Höss, le commandant du camp d'Auschwitz où furent exterminées environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs, une cellule d'identification de prisonniers, la Erkennungsdienst, est créée.

Brasse y fut affecté dès février avec sept autres détenus. Leur travail consistait surtout à prendre en photo les nouveaux prisonniers. "Sauf ceux envoyés directement dans les chambres à gaz", a-t-il déclaré à l'AFP en 2009.

"En une nuit, on m'a ordonné de photographier 1.100 déportés du camp de Drancy en France", a-t-il alors ajouté.

"J'étais le seul photographe professionnel de l'unité. Les Allemands avaient besoin de moi et cela m'a permis de survivre", a-t-il encore dit.

Il indiqua avoir photographié de 40 000 à 50 000 détenus entre 1940 et 1943, envahi d'une grande honte face à ces gens morts de peur qu'il devait prendre en photo. Mais s'il avait refusé, il aurait été un homme mort. Brasse devait aussi tirer le portrait des SS. "J'en ai fait plusieurs centaines. Il leur fallait des photos pour la carte d'accès au camp et pour envoyer à leur femme", avait-il expliqué à la Süddeutsche Zeitung en 2010.


Maximilian Grabner
"Installez-vous confortablement, détendez-vous, pensez à votre mère-patrie", conseillait-il ainsi, par exemple au gradé SS Maximilian Grabner (l'un des bourreaux d'Auschwitz), ce à quoi le nazi aurait souri gentiment.

Grabner a été condamné à mort en 1947 [et exécuté par pendaison en 1948] pour le massacre d'au moins 25 000 personnes. Brasse devait également graver sur la pellicule les expériences médicales du célèbre Josef Mengele et notamment les stérilisations qu'un médecin juif et des détenus effectuaient sur les femmes. "Je savais qu'elles allaient mourir, avait confié Brasse au quotidien The Guardian en 2005....







   


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