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La pureté d'Israël

Dimanche 20 Septembre 2009 | 20h20   Vue : 3816 fois
 
 
 
 



Nos Sages enseignent que vint le prophète `Habakouk qui établit toute la Tora sur un pilier, comme il est dit : "Et le Tsadik vivra par sa foi" ('Habakouk chap.20) !

`Habakouk vit par prophétie qu'à la fin des temps l'accomplissement de la Tora ne dépendrait que de la Émouna (la foi).

Si la croyance dans les fondements de la Tora est inébranlable, alors c'est la Tora toute entière qui perdurera. Mais si cette croyance se relâche, alors c'est l'accomplissement de la Tora elle même qui perd de sa force.

Or jusqu'à ce jour, la croyance en la sainteté des commandements de la Tora était enracinée dans le cœur de chaque Juif, homme et femme.

Tous savaient que D. nous ordonna et nous mit en garde d'accomplir sa Tora, qu'Il nous dévoila que notre vie dans le monde futur ne dépendrait que de cela, comme il est dit dans le verset : « vous observerez donc mes lois et mes statuts, pour que celui qui les pratique obtienne par eux la vie » (Vaïkra 18, 5).

Or le Targoum (transcription de la Tora en araméen) traduit : « obtient par eux la vie » par « la vie dans le monde futur ». Et il est dit aussi : « Vois. Je te propose en ce jour, d'un côté la vie et le bien ; de l'autre, la mort avec le mal. Écoute sa voix ... c'est la condition de ta vie et de ta longévité » (Devarim 30, 15).


13 articles de foi, Rambam 1270
Cette Émouna (cette foi), nos ancêtres nous l'ont donnée en héritage, et eux-mêmes l'ont reçue de leurs pères, et leurs pères de leurs pères, de génération en génération, depuis la toute première, quand se sont tenus au pied du Mont Sinaï six cent mille hommes dotés d'une grande sagesse.

Ils virent de leurs propres yeux D. se dévoiler à eux et leur parler face à face pour les mettre en garde de pratiquer et de garder la Tora.

Elle qui est notre vie et notre bonheur si nous accomplissons ces commandements, mais qui, au contraire si `Has Véchalom nous la transgressons, peut être notre fin amère, à D. ne plaise, D. ne se laissant corrompre, ni n'acceptant de compromis.

C'est par la force de cette foi authentique que tous les commandements de la Tora ont pu être gardés et pratiqués selon ce qu'en exige la loi, de génération en génération jusqu'à nous.



Cependant, , de nombreuses personnes perfides ont commencé aujourd'hui à diffuser dans le monde des livres d'hérésie qui se moquent de la Tora et de ses Mitsvote, et qui à cause de cela empêchent les jeunes gens de la pratiquer.

Convaincus par ces propos sans consistance, ils en oublient que le don de notre sainte Tora est reconnu de tous depuis des générations avant nous.

Depuis l'époque des Guéonim (589-1040 après l’ère vulgaire), celle des Richonim (1040-1492), celle du Rambam (Maïmonide) et de tous les Sages depuis l'époque des Savoraïm (500-589), celle des Amoraïm (188-500), des Tanaïm (08-188), celle des Sages de la Grande Assemblée (352 à -200) avant l'ère vulgaire.

Mais aussi dès l'époque des Prophètes, des anciens et des Juges, comme Pin'has et Elie, etc. Dans toutes ces générations ont existé des hommes prêts à se sacrifier pour accomplir la Tora.

Plus encore, la Tora est acceptée et reconnue dans le monde entier, dans chaque nation et dans chaque peuple. Tous croient en ce qui y est écrit : que D. est descendu des cieux sur le Mont Sinaï, qu'Il nous a donné la Tora, et qu'Il a conclu avec nous une alliance, comme il est dit dans la Parachate Nitsavim (29, 27) : « Tous ces peuples diront alors : Pourquoi le Seigneur a-t-il traité ainsi ce pays ? Pourquoi l'ardeur d'une si grande colère ?

Et ils diront : C'est parce qu'ils ont abandonné l'alliance du Seigneur, D. de leurs pères qu'Il avait conclue avec eux ». Et combien d'éditions de la Tora ont-elles été imprimées dans toutes les langues ?

Le plus étonnant, pourtant, c'est de voir la sottise qui règne parmi nous !

Comment des gens vils et méprisables n'ayant que leur parole avec eux, ont-ils l'arrogance de faire de l'ironie et de repousser les paroles de D. transmises (depuis des générations), à nos pères, personnes éminemment saintes, sages et pieuses ?!


Destruction du quartier juif après des émeutes au Maroc, 1929
Comment ne pas être recouvert de honte, alors que nos ancêtres ont sacrifié corps et âmes pour accomplir notre sainte Tora et que pour chaque commandement le sang de plusieurs Juifs fut versé comme de l'eau.

Ainsi, il est rapporté dans le Midrach sur le Parachate Émor:
« Pourquoi serais-tu lapidé ? Parce que j'ai circoncis mon fils.
Pourquoi vas-tu être jeté à l'eau ? Parce que j'ai observé le Chabbate. Pour quelle raison te passerait-on au fil de l'épée ? Parce que j'ai mangé de la Matsa. Pourquoi recevrais-tu des coups de bâton ? Parce que j'ai construit une Soukka, que j'ai observé le commandement du Loulav, que j'ai noué les Téfiline et que je me suis enveloppé d'un Talite. Parce que je fais la volonté de mon Père ».


Et comme il est dit dans le Prophète Zékharia (13, 6) : « Et on lui demanda : D'où proviennent ces plaies que tu as sur les mains ? Ces coups m'ont été affligés parce que j'aime mon Père ». Car c'est l'héritage d'une Loi parfaite et pure (la Tora) dans tous ses commandements que nous ont transmis nos ancêtres, depuis de nombreuses générations, au prix de leur vie.

Mais aujourd'hui grâce à D., alors que notre génération est épargnée de ce genre d'épreuves, que nous n'avons plus d'oppresseurs ni d'ennemis qui nous empêchent de pratiquer notre religion, comment ces gens n'ont-ils pas honte ?!
A cause de désirs futiles et sans intérêt, ils sont prêts à annihiler avec mépris la grandeur de notre Tora alors qu'elle est notre salut pour l'éternité, comme il est dit
(Parachate Nitsavim 30, 20) : « Elle est ta vie et ta longévité... ».



Ainsi, comment peut-on précisément s'exposer à enfreindre l'interdit de Nida pour la transgression duquel les époux (s'ils avaient un rapport conjugal) sont punis de la peine de Karèt (retranchement), tant que la femme n'a pas fini le décompte de ses jours de pureté, et qu'elle ne s'est pas immergée dans un Mikvé Kachèr ?

Si ce n'était le fait des ruses du Yétsèr Hara' (le mauvais penchant) qui cherche à retrancher nos âmes de la terre de vie, comme il est dit : « Le Racha’ (le méchant, à comprendre ici dans le sens de Yétsèr Hara') guette le Tsadik (l'homme juste) et cherche à le tuer » (Téhillim, 37, 32).






   


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