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Le festin de Pourim

Jeudi 22 Février 2018 | 19h19   Vue : 3396 fois
 
 
 
 



1. La Mitsva et sa source


Ce festin fait partie des Mitsvote ordonnées à l'occasion de Pourim. Véritable repas de fête, il doit comporter des mets variés et succulents, agrémentés par de bons vins.

Il doit avoir lieu le jour et non la nuit. Néanmoins la table doit aussi être garnie le soir, dans une salle à manger éclairée comme un jour de fête, lorsqu'on rentre de la lecture de la Méguila!

D'habitude la Sé'ouda de Pourim a lieu après la prière de Min'ha que l'on fixe au début de l'après-midi. Le festin sera prolongé jusqu'a la nuit.

Lorsque Pourim tombe un vendredi, la Sé'ouda a lieu à midi et doit se terminer plusieurs heures avant l'entrée du Chabbate.


Le vin a joué un rôle essentiel dans les événements dont parle la Méguila, et dans ce qu'on appelle le « miracle de Pourim ». La reine Vasthi tomba en disgrâce à la suite du vin consommé en abondance par son royal époux. Elle fut remplacée par Esther. La chute d'Aman eut lieu à la suite du festin auquel il fut convié par la reine Esther.

Les juifs de Suse, qui avaient participé en masse au festin de sept jours du Roi Assuérus, et qui de ce fait méritaient d'être punis, ne furent sauvés qu'en faisant Téchouva. En raison de tout cela, nos Sages ont dit (Méguila 7 b) : on est tenu, à Pourim, d'abuser du vin jusqu'à ne plus pouvoir discerner entre « maudit Aman» et « Béni Mardochée»!

Toutefois celui dont l'état de santé ne supporte pas le vin, ne doit pas s'enivrer; de même celui qui risquerait en abusant du vin, de perdre le contrôle sur lui-même au point d'oublier de faire Birkate Hamazone ou la prière du soir! Rambam (Hilkhote Méguila II, 15) conseille de boire plus que de coutume jusqu'à s'assoupir; car celui qui dort ne discerne plus entre Arour et Baroukh.


2. Les traditions


On a l'habitude de manger des légumineuses à ce repas, en souvenir de la reine Esther dont il est dit (Méguila 13 a) que les fonctionnaires du palais royal lui avaient accordé, ainsi qu'à ses servantes, le privilège de ne manger que de la nourriture végétarienne. Le texte dit, en effet (Esther II, 9) : « il lui témoigna, à elle et à ses suivantes, une faveur exceptionnelle ». Daniel et ses trois compagnons 'Hanania, Mikhaël et 'Azaria avaient jadis obtenu la même faveur.

Bien que ce soit une Mitsva de relever ce repas par des mets nombreux et fins, il est préférable encore de donner largement aux pauvres. Il n'y a pas de plus grande joie, en effet, que de procurer un peu de bien-être aux déshérités. En agissant ainsi, on prend exemple sur Dieu lui-même, selon le verset (Isaïe 57, 15) : « pour vivifier l'esprit des humbles, pour ramener le cœur des affligés » (Haftara de Yom Kippour).

Pourquoi a-t-on pris l'habitude de faire le festin de Pourim dans la soirée, après Min 'ha, alors que la Sé'ouda principale de Chabbate ou de Yom Tov a lieu à midi?

La Gaon de Vilna explique à ce sujet que nous faisons la Sé'ouda de Pourim en souvenir du festin qu'Esther avait préparé à l'intention du Roi et d'Aman; or ce festin eut lieu le dernier des trois jours de jeûne qu'Esther avait demandé à Mardoché d'organiser à Suse, deux heures avant la nuit. On trouve une allusion à ce fait dans le texte même où il est dit (Méguila IV, 16) : « Moi aussi avec mes suivantes, je jeûnerai de la même façon ». Le mot employé dans ce texte a une valeur numérique de 70 : c'est que la reine arrêta son jeûne deux heures avant la fin de la troisième journée, tandis que toute la Communauté juive jeûna trois fois 24, c'est-à-dire 72 heures!


3. La valeur inestimable du festin


Bien qu'il s'agisse d'une jouissance purement physique, ce festin doit élever notre âme à un degré incomparable.

Le Zohar dit à ce propos que le Pourim, nous réalisons le Tikkoune (réparation) de notre âme par le moyen d'une jouissance de notre corps, alors que le Yom Hakipourim, ce même résultat est obtenu par une mortification du corps. (Noter que l'analogie des deux noms, Pourim et Kippourim, évoque cette association d'idées).

Or y a-t-il une sanctification de l'âme comparable à celle réalisée le Yom Kippour ? L'idéal de la Tora est en effet de réaliser la « sainteté» en accomplissant les actes les plus courants de la vie! Faire une « Sé'ouda » en l'honneur du Créateur peut nous élever aussi bien que le jeûne de Kippour!

La joie qu'Israël manifeste à cette Sé'oudate Mitsva est une preuve, s'il en fallait, que la faute commise par ceux qui avaient participé au festin d'Assuérus, qui y ont consommé une nourriture impure et se sont enivrés du vin offert à l'idolâtrie, que cette faute a été pardonnée par le Saint béni soit-Il grâce à l'effort de Téchouva que Mardochée a su imposer au peuple!

Il est recommandé de faire, avant le repas, une courte étude de la Tora, afin que l'éclat de la Tora ne fasse pas défaut dans notre joie; car il est dit (Esther 8, 16) : Chez les juifs régnait la lumière, la joie, l'allégresse ... : « la lumière » (Ora ) étant celle de la Tora :


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